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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 03:25
Livre du marquis de Flers paru en 1891, E. Dentu éditeur, Librairie de la Société des gens de lettres.
Ceci n'est que le quatrième chapitre d'une série de douze.

LE ROI LOUIS-PHILIPPE
VIE ANECDOTIQUE
1773-1850

par le Marquis de Flers
 

CHAPITRE IV
Louis-Philippe repoussé de l'hospice du Saint-Gothard. - ­Aventure dans une grange. - Rencontre d'un négociant français. - Louis-Philippe oblient la place de professeur d'histoire et de mathématiques au collège de Reichenau, eu Suisse. Octobre 1793-Août 1794. - Il reste en Suisse, inco­gnito, jusqu'en mars 1705. -Voyage en Danemark, en Suède et en Laponie. - Le Gouvernement du Directoire, en France, lui fait offrir de mettre ses deux frères et sa mère en li­berté, s'il part pour l'Amérique. - Lettre de Louis-Phi­lippe à sa mère. - Départ de Louis-Philippe pour l'Amé­rique (24 septembre 1796). - Réunion de Louis-Philippe et de ses frères à Philadelphie (8 février 1797). Visite à Washing­ton. - Voyage dans l'Amérique septentrionale. - Aventures chez les Indiens. - Excursion au Niagara et dans le Nord. - Retour à Philadelphie et à Boston, - Décret du 26 sep­tembre 1797 qui exile tous les Bourbons. - La Duchesse douairière d'Orléans déportée en Espagne.
 
Le Duc de Chartres et son compagnon arri­vèrent, le 29 août 1793, devant un hospice au haut du Saint-Gothard (hospice qui fut détruit en 1800 lorsque Russes et Français se battirent sur le Saint-Gothard). Le Prince sonna. - Que voulez­-vous, lui demanda en italien un capucin qui venait d'ouvrir une fenêtre. - Un gîte et de la nourriture pour deux personnes. - On ne reçoit pas ici les piétons, et les piétons de votre espèce. - Mais nous paierons ce que vous voudrez ? - ­Il ne s'agit pas d'argent. Allez en face... Et re­fermant la fenêtre, il désigna un mauvais hangar, où des muletiers se partageaient un fromage. Le Duc de Chartres y passa la nuit et parcourut ensuite le pays des Grisons. A Gordona, on lui re­fusa encore l'hospitalité. La situation était cri­tique. Il pleuvait, et comme la nuit était sombre, l'hôtesse consentit à donner abri au voyageur dans une grange, au milieu du foin. Il s'y en­dormit d'un profond sommeil, quand au matin il fut tout surpris d'apercevoir à ses pieds un jeune homme, un fusil à la main. - Que faites-vous donc là ? lui demanda-t-il. - C'est ma tante qui m'a dit de tirer sur vous, si cette nuit vous vous étiez levé pour la voler. Voyez-vous, elle est avare, ma tante, elle a grand peur des voleurs, et est très méfiante... - Le Prince se mit à rire, paya son écot, et continua sa route.
Au bord du lac des Quatre-Cantons, non loin de Lucerne, il rencontra un prêtre français émigré, qui déballait avec un batelier le prix de son passage et celui d'un marchand français qui était avec lui. Le prêtre était sans ressources, le Duc de Chartres paya pour lui, et les trois Fran­çais causèrent. Le marchand lui apprit qu'il était opticien au Palais-Royal, et qu'il avait vendu bien souvent des lunettes au Duc d'Orléans. Le connaissez-vous ? dit le Duc de Chartres. - Si je le connais ?... parfaitement, lui et tous les siens. Étonnement et léger embarras du Prince, qui s'aperçut que l'opticien se vantait. La même chose lui était déjà arrivée à Coblentz, avec un auber­giste qui lui montrait les portraits de toute sa famille. L'ecclésiastique, soupçonnant un voya­geur de distinction dans le Duc de Chartres, le pria de le prendre comme chapelain. Le Prince le remercia de son offre, mais lui dit que sa posi­tion ne lui permettait pas d'avoir des chapelains.
Pendant qu'il faisait ces excursions, le général de Montesquiou cherchait les moyens de le sortir d'embarras. Le Prince tenait, plus que jamais, à conserver le plus strict incognito. M. de Mon­tesquiou était très lié avec le capitaine Aloyse Jost de Saint-Georges, directeur du Collège de Reichenau. Il apprit qu'une place de professeur au collège était vacante par suite de l'absence d'un émigré français nommé Chabaud La Tour, à qui elle était promise, et qui n'arrivait pas (1). Il fit offrir au Duc de Chartres de l'occuper. Celui-ci subit les examens nécessaires à son admission, et entra en fonctions sous le nom de Chabaud à la rentrée des classes, en octobre 1793, aux appoin­tements de 1 400 francs par an. Le directeur du collège, seul, connaissait son véritable nom.
Le château de Reichenau, où se trouvait le col­lège, est situé dans le canton des Grisons, à deux lieues de Coire. Des magnifiques jardins du col­lège on a une vue superbe. Le Duc de Chartres accepta avec empressement la nouvelle situation qui lui était faite, et pendant huit mois enseigna aux élèves les langues française et anglaise, l'his­toire, la géographie, les mathématiques et la géométrie. La simplicité de ses manières, sa bienveillance jointe à une grande fermeté, le firent promptement aimer de tous ses élèves. Quel spectacle que ce jeune Prince de vingt ans, qui après avoir servi son pays comme soldat avec la plus haute distinction et le plus grand courage, était réduit, par la rigueur des temps, à vivre ignoré ; en exerçant la modeste fonction d'insti­tuteur !...
Au moment où il commençait à s'habituer à sa nouvelle situation, calme et paisible, il apprit la mort tragique de son père... Ce coup le frappa douloureusement. Il demeura encore quelques mois à Reichenau, mais le capitaine Jost, direc­teur du collège, ayant été élu député des Grisons pour représenter Heichenau à l'Assemblée de Coire, le Prince, muni d'un passeport et d'un cer­tificat de bons et utiles services (délivrés tous deux au nom de Chabaud La Tour), partit à pied, et rejoignit, de nuit, le général de Montesquiou à Bremgarten. Ce n'était plus le Duc de Chartres, mais le Duc d'Orléans qui revenait chez son vieil ami, et c'est désormais sous ce nom que nous désignerons le Prince. En Suisse, il prit cependant encore le nom de Corby, un ancien aide de camp du général de Montesquiou. Grand fut l'étonnement de ce Corby qui lui-même vint peu après chez le général sous le nom de Chevalier de Rionel, en voyant un inconnu affublé de son propre nom. Comme il tenait à cacher son existence en Suisse, il se garda bien de réclamer.
Le Duc d'Orléans resta auprès de M. de Montes­quiou jusqu'en janvier 1795 ; mais sa retraite avait ­été découverte, et les gazettes allemandes annon­çaient qu'il vivait fastueusement dans un palais que le général de Montesquiou avait fait bâtir.
A cette époque, la Princesse Adélaïde, sa sœur, quitta le couvent de Bremgarten et partit pour la Hongrie, où sa tante, la Princesse de Conti, lui offrait un asile. Le Prince n'ayant plus à veiller à la sûreté de sa sœur chérie, songea à quitter la Suisse. Il s'éloigna de Bremgarten, le 10 mars 1795, avec son fidèle Beaudoin. Des amis par­tirent, en même temps que lui, pour Brunswick et Hambourg, M. de Montjoie et la Comtesse de Flahaut. Là, il rencontra un vieillard émigré, et qui avait pu, après la mort du Duc d'Orléans, son bienfaiteur, fuir jusqu'à Hambourg. Il ne restait plus au jeune prince que quatre louis dans sa bourse ; il en donna un à ce malheureux. Ayant pu toucher quelque argent, mais non assez pour se rendre en Amérique, il se dirigea vers le Nord et, avec M. de Montjoie et Beaudoin, arriva en Danemark. De Copenhague, le Duc d'Orléans se rendit à Elseneur, à Gothembourg, et enfin s'ar­rêta en Norvège. Il demeura pendant quelques mois à Christiania, puis il longea les côtes de Norvège jusqu'au golfe de Salten, visita le Mals­trom, malgré Ies dangers qui en défendent les abords. A certains mois de l'année des tourbillons se forment auxquels les plus gros, comme les plus petits navires, ne peuvent résister, et sont engloutis.
Le Prince visita les pêcheries des îles Loffoden, dans l'Océan glacial, et, le 24 août l795, arriva à Hemersfeld, dans les îles Qualœ à la pointe la plus septentrionale du Cap Nord. Il était à dix-­huit degrés du pôle arctique, c'est-à-dire à cinq degrés plus près du pôle que les deux seuls Fran­çais qui, avant lui, avaient parcouru ces contrées (le savant Maupertuis et le poète Regnard). Le Duc d'Orléans aimait à étudier les mœurs de ce pays, il questionnait souvent les habitants; et s'habillait comme eux, pour se préserver du froid. Après avoir traversé la Laponie suédoise, il des­cendit à Tornéo, à l'extrémité du golfe Bothnique, se rendit de là à Abo, parcourut une partie de la Finlande et s'embarqua pour les îles d'Aland, et de là pour Stockholm, où il parvint à la fin d'oc­tobre.
L'accueil le plus distingué lui fut fait. Curieux d'assister à un bal à la cour, il avait eu un billet que son banquier lui avait procuré ; il était dans une des tribunes les plus élevées de la salle. Re­connu par l'envoyé de France en Suède, M. de RivaIs, celui-ci le nomma au chancelier, le comte de Sparre, qui avertit le Roi et le duc de Suder­manie, alors régent. Ceux-ci prodiguèrent au Duc d'Orléans les marques de distinction et les offres les plus généreuses. Le Prince y fut très sensible, et en profita uniquement pour visiter mieux en détail la Suède. Il visita les mines de la Délécarlie, et le superbe arsenal de Carlscrona, admirablement organisé pour la construction et les réparations des vaisseaux.
Le Duc d'Orléans revint, par Copenhague et Lubeck, à Hambourg en 1796. On lui renouvela alors les propositions qui lui avaient déjà été faites d'avoir un grand commandement militaire, car on appréciait fort sa valeur et ses talents mili­taires, mais malgré les offres les plus brillantes, appuyées par le Comte de Provence (depuis Louis XVIII), il refusa de porter les armes contre son pays.
Le Directoire, composé de cinq hommes qui gouvernaient alors la France à leur fantaisie, re­doutait la présence du Duc d'Orléans en Europe. Il négocia avec la Duchesse d'Orléans, sa mère, la levée du séquestre de ses biens, et la liberté du Duc de Montpensier et du Comte de Beaujo­lais qui depuis le 8 avril 1793 étaient en prison à Marseille. Mais on ignorait où se trouvait le Duc d'Orléans. Dès que l'on sut, à Paris, qu'il se trouvait à Friedrichstadt, petite ville du Holstein, on lui fit remettre une lettre de sa mère, où, dans leur intérêt à tous, à elle-même, à ses frères, elle le priait de consentir à la demande du gouverne­ment français, et à partir pour les États-Unis.
La Princesse s'exprimait ainsi :
 
« Que la perspective de soulager les maux de ta pau­vre mère, de rendre la situation des tiens moins pénible, de contribuer à assurer le calme de ton pays, exalte ta générosité. »...
 
Le Duc d'Orléans accepta avec empressement, ravi à la pensée que dans quelques mois il aurait retrouvé ses frères en Amérique.
Voici dans quels termes il répondit à la Du­chesse d'Orléans :
 
...« Quand ma tendre mère recevra cette lettre, ses ordres seront exécutés, et je serai parti pour l'Amé­rique ; je m'embarquerai sur le premier bateau qui fera voile pour les États-Unis. Et que ne ferais-je pas, après la lettre que je viens de recevoir ? Je ne crois plus que le bonheur soit perdu pour moi sans ressource, puisque j'ai encore un moyen d'adoucir les maux d’une mère si chérie, dont la position et les souffrances m’ont déchiré le cœur depuis si longtemps !
« Je crois rêver, quand je pense que dans peu j’embrasserai mes frères, et que je serai réuni à eux ; car je suis réduit à pouvoir croire ce dont le contraire m’eût paru jadis impossible. Ce n'est pas cependant que je cherche à me plaindre de ma destinée ; je n’ai que trop senti qu'elle pouvait être encore plus affreuse. Je ne la croirait pas même malheureuse, si, après avoir retrouvé mes frères, j'apprends que notre mère chérie est aussi bien qu'elle peut l’être, et si j'ai pu encore une fois servir ma patrie en contribuant à sa tranquillité, et par conséquent à son bonheur. II n'y a pas de sacrifice qui m’ait coûté pour elle ; et tant que je vivrai, il n’y en a point que je ne sois prêt à lui faire. »
 
Le prince s'embarqua à bord du vaisseau l'America, sortit de l'Elbe le 24 septembre 1796, et le 21 octobre il arrivait à Philadelphie. Ses deux frères avaient été mis en liberté le 5 no­vembre 1796. Le vaisseau suédois le Jupiter, retenu dans la Méditerranée pendant vingt-trois jours, dut faire relâche à Gibraltar. Enfin, après un voyage de quatre-vingt-treize jours, le 8 février 1797, les trois frères étaient réunis, et décidés à unir désormais leurs destinées ; la mort seule devait les séparer.
Avant leur arrivée, le Duc d'Orléans, suivant le conseil de sa mère, était allé remettre à la légation de France, aux États-Unis, une copie du mandat d'arrêt de la Convention contre lui, l'état de ses services militaires et tous les actes relatifs à sa conduite politique. Il tenait, avec raison, à convaincre le Directoire qu'il n'avait nullement été mêlé aux actes du général Dumouriez. Sur le point d'être arrêté, ce qui, à cette époque, équi­valait à une condamnation à mort, il s'y était soustrait par la fuite, mais montrant toujours et partout ce véritable et sincère patriotisme, cet ardent amour pour la France, qu'il conserva jus­qu'à son dernier soupir.
Philadelphie était alors le siège du Gouverne­ment fédéral des États-Unis. Les princes français assistèrent à la séance où le Président Washing­ton adressa au Congrès son dernier discours : ils virent ensuite l'illustre patriote dans sa modeste demeure de Mount-Vernon. En 1797, Washington avait soixante-cinq ans. Ce fut une grande joie pour l'illustre Américain de s'entretenir de la France et des derniers événements avec un mili­taire aussi distingué que le général duc d'Or­léans. Le prince et ses frères furent invités à passer quelques jours chez Washington, à Mount-Vernon. Ils s'y rendirent avec empressement.
Un matin, de bonne heure, le Duc d'Orléans ouvrant sa fenêtre, aperçut le général américain qui revenait d'une inspection de ses ouvriers et de ses terres. La tournée avait dû être longue, à en juger par l'état des chevaux, du maître et du domestique.
Le Duc d'Orléans fut si vivement frappé de cette activité infatigable, qu'au déjeuner il ne put s'empêcher de dire à Washington : « … Nous nous étions quittés tard hier soir, et cependant, ce matin, à six heures et demie, je vous ai aperçu rentrant à cheval. Vous ne dormez donc pas ? - Mais si, au contraire, je dors très bien, Monseigneur, et savez-vous pourquoi ?... C'est que je n'ai jamais écrit une lettre, un mot même, sans me dire que je pourrais le voir imprimé ! Aussi, dès que je suis au lit, je m'en­dors vite, et je repose très tranquillement... »  
Trente-cinq années plus tard, devenu Roi des Français, le Duc d'Orléans se plaisait à rappeler cette conversation de 1797 avec le grand patriote américain.
Washington prépara aux trois princes l'itiné­raire de leur voyage et les munit de lettres de recommandations pour leur route.
Ils parcoururent l'Amérique septentrionale et les Montagnes Bleues, qui séparent la Confédéra­tion du nord au sud, jusqu'à la Géorgie et l'Ala­bama. Ils pénétrèrent même dans la tribu belli­queuse des Indiens Chérokées, très hospitalière pour les Français, qu'ils préféraient aux autres nations.
Un jour, le Duc d'Orléans, fatigué par une longue marche au milieu de ces vastes forêts, avait fait une chute sans gravité, mais il crut prudent de se saigner, et cela en présence des Indiens... Quand il eut arrêté le sang et fermé la veine, il vit ces Indiens si surpris, qu'il leur expliqua par gestes que le malaise dont il souf­frait avait disparu. On le conduisit alors chez un vieillard malade et on lui demanda de le saigner. Après s'être renseigné le plus possible sur l'état du malade, le Prince fit une légère saignée au vieillard qui, quelques heures après, se trouva bien mieux. Saisis de respect et d'admiration, les Indiens le considérèrent comme un Dieu, et lui prodiguèrent les marques du plus profond respect. Mais on ne trouva pas cela suffisant, et on chercha par quels moyens on pourrait lui faire honneur. Dans ces tribus indiennes, toute une famille couche dans la même chambre, sur des nattes rangées par ordre d'âge et de rang. La famille du vieillard invita le Duc d'Orléans à passer la nuit au milieu d'eux, et le Prince ne put se sous­traire à l'insigne honneur de reposer toute une nuit sur les nattes, entre la grand'mère et la grand'tante. Le lendemain, le prince et ses frères partaient, malgré les efforts de ces pauvres Indiens, pour retenir encore quelque temps auprès d'eux le visage pâle, devenu une divinité pour eux (2).
Les jeunes princes se dirigèrent ensuite vers les lacs supérieurs, pour visiter la chute du Niagara. Ils supportèrent avec courage les fatigues de ce long voyage à travers d'immenses savanes, vastes plaines d'herbages ou de hautes forêts, souvent difficiles à traverser. Le Comte de Beau­jolais fut assez sérieusement malade à Pittsbourg, sur les frontières de la Virginie : les soins éclairés du Duc d'Orléans le rendirent bientôt à la santé. Enfin, après avoir été à Buffalo, exposés nuit et jour aux intempéries du climat, souvent mortel aux Européens, ils pénétrèrent dans l'État de New-York, et, au mois de juin 1797, rega­gnaient Philadelphie où sévissait la fièvre jaune. Faute d'argent, ils ne purent quitter cette ville avant le mois de septembre.
Arrivés à Boston, ils apprirent par les journaux qu'à la suite du coup d'État du Directoire, le 18 fructidor, un décret avait été rendu, expulsant de France tous les Bourbons sans exception. La Duchesse d'Orléans, leur mère, avait été déportée, le 26 septembre 1797, en Espagne, avec le Prince de Conti et la Duchesse de Bourbon. Ses fils n'eurent plus d'autre pensée que de la rejoindre : la chose était difficile, car leurs ressources étaient minces, et la guerre entre l'Espagne et l'Angleterre interceptait presque toutes lès:communications.
 
 
 
(1) C'était le nom d'un gentilhomme français protestant, qui fut dé­puté en 1815. Son fils fut le général, baron de Chabaud La Tour, aide de camp du Duc d'Orléans et du Comte de Paris. Député en 1837, il était rapporteur, à la Chambre, de la loi sur les fortifications de Paris, qu'il défendit avec succès contre M. de Lamartine. Député aussi en 1871, puis sénateur, il fut enfin ministre du maréchal de Mac-Mahon.
(2) Après la Révolution de juillet, le Roi Louis-Philippe fit cadeau de la lancette qui lui avait servi en 1797, à un étudiant en médecine, qui s'empressa de la déposer au Musée de l'École de Médecine de Paris.
 
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