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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 06:52
Raymond Lucien VIGINEIX
agent PTT auxiliaire
fils de Guillaume VIGINEIX
et de Marie (Henriette) BERTHELAGE
né à Auneau (Eure-et-Loir)
le 19 juin 1898
 
N° matricule du recrutement: 871.
Classé dans la première partie de la liste en 1917.
Cheveux châtain foncé, yeux bleu foncé, front large, nez légèrement cave, visage rond.
Taille: 1,59 m.
Degré d'instruction générale: 3.
N° 93 de la liste du canton d'Auneau (Eure-et-Loir).
Incorporé à compter du 16 avril 1917.
Arrivé au corps le 17 avril 1917.
Soldat de 2e classe.
Passé au 70e régiment d'infanterie le 17 décembre 1917.
Arrivé au corps le 17 décembre 1917.
Parti aux armées le 18 décembre 1917.
Passé au 118e régiment d'infanterie le 12 juin 1918 (mutation aux armées) RdC le dit jour.
Évacué blessé le 26 septembre 1918 (hopitaux Lyon et Oullins).
Proposé pour pension temporaire (invalidité 25 %) par la Commission spéciale de réforme du Rhône sud du 24 avril 1920 pour perte de l'astragale du pied droit.
Déjà réformé définitivement, invalidité temporaire 40 % par la Commission de réforme de Chartres du 27 avril 1922 pour : raideur du coup de pied droit ne permettant qu'une ébauche de mouvements autour de l'angle droit, raideur légère des orteils, vaste cicatrice dépri­mée et adhérente au niveau du coup de pied. Grosse amyotrophie de la jambe (7 millimètres) au mollet et perte de l'astragale, gêne fonction­nelle notable de la marche. Blessure par balle sous-estimation anté­rieure.
Réforme définitive n° 1 acquise, invalidité 40 % permanente, article 7 pour 1° infirmité, 30 % documentaire pour la deuxième de la Commission spéciale de réforme de Chartres du 10 avril 1924 pour : raideur serrée du coup de pied droit ne permettant que quelques oscil­lations autour de l'angle droit. Réducteur notable des mouvements des orteils, perte de l'astragale et vaste cicatrice irrégulière déprimée et adhérente à la face interne de l'avant-pied. Amyotrophie de 7 milli­mètres au mollet. Gêne fonctionnelle notable à la marche et nécessité d'un appareil de prothèse. État stationnaire. 2° troubles mentaux carac­térisés par préoccupations hyponcodriaques, phobies, idées fixes et altération du caractère, tendance au délire de la persécution. Affection nouvelle dont le début daterait de 2 ans environ, non signalée anté­rieurement, pas d'origine non imputable, admis a une pension de 960 F par arrêté ministériel en date du 27 novembre 1925 avec jouissance du 22 avril 1922.
Dégagé de toute obligation militaire, proposé pour une pension temporaire de 50 % par la 4e Commission de réforme de Paris en date du 12 janvier 1951 pour séquelles d'astragalectomie droite ancienne. Cicatrice irrégulière, très déprimée et adhérente de la face interne du pied droit au-dessous et en avant de la malléole externe. Ankylose du coup de pied à 90°. Petit orifice fistuleux au niveau de la cicatrice. Poussée récente d'ostéite. Gêne fonctionnelle notable.
Médaille militaire. 

Le petit Viginet, n° spécial Etats de services militaires de quelques Vigineix
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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 20:55

amiscouv.jpgL’Association Les Amis de l'Histoire de Beaune-la-Rolande vient de publier, en juillet 2007, dans son bulletin Les Amis de l'Histoire de Beaune (photographie de la couverture ci-­contre), un article de 12 pages, agrémenté de photographies de l'auteur et de quelques arbres généalogiques, intitulé « Les familles Vigineix, Viginet, Virginet, Viginé (ou autres écritures), anciens habitants de Beaune-la-­Rolande au XIXe siècle », écrit par M. Jean Richard, président de cette association.

Cet article met en évidence l'ascendance auvergnate (Aydat était son lieu d'origine) du plus ancien des personnages de cette famille ... un émigrant d'une fratrie de dix enfants qui s'arrêta dans le Loiret et exerça le métier de terrassier. 
Quelques générations lui succéderont dans cette ville, ou dans les villages voisins, mais, à ce jour, plus de descendance.

Différents métiers seront représentés dans ces familles, vignerons, cordonniers, modiste, couturière, ... un officiera comme curé dans plusieurs villes et villages du Loiret.

Des actes notariés (achat d'une maison, partage entre les parents et les enfants, inventaire après décès, contrats de mariage ...) découverts lors des recherches généalogiques sur le patro­nyme Vigineix ... ont fait entrouvrir une partie de la vie de ces habitants de Beaune-la-Rolande et aussi permettre la jonction de ces familles.

Ces actes, souvent parfois très longs et détaillés, ne permettent pas la publication dans le bul­letin de Beaune mais
Le petit Viginet n'étant pas limité, et paraissant tous les deux mois, éditera plusieurs bulletins contenant les textes intégraux sur des fascicules, parfois, de 8 pages.

Un contact et une collaboration étroite entre nos deux rédactions a, ainsi, par le partage des informations et des investigations de part et d'autre, ouvert la voie
à un article, certes un peu condensé par nécessité, mais bien détaillé en histoire et en généalogie sur ces personnes.

Un article
à lire ...

Pour tous renseignements sur ce bulletin :
Les Amis de l’Histoire de Beaune
siège social :
Mairie
45340 Beaune-la-Rolande
 
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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 06:12
Le couple
Gabriel Viginet-Roche (Vigineix-Roche) –
Florence Marie Joseph Demory
 
Naissance de Frédéric Robert Demory, acte n°228 (1861)
Du lundi quatre février mil huit cent soixante et un, à une heure et demi de relevée, acte de naissance de Frédéric Robert Demory, reconnu du sexe masculin; né en cet arrondissement, avant hier à onze heures et demie du matin, rue des Dames n°37, quartier des Bati­gnolles, fils de Florence Marie Joseph Demory, âgée de dix-neuf ans, couturière, non mariée, demeurant rue Chassignol (?), quartier des Batignolles, et de père non désigné. Le présent acte rédigé sur la décla­ration de dame Louise Rosalie Droit, âgée de cinquante-huit ans, sage-­femme, demeurant rue de Mirosménil n°66, laquelle a procédé à l'ac­couchement et nous a présenté l'enfant en présence des sieurs : Fré­déric Isidore David, âgé de trente ans, zingueur, demeurant susdite rue des Dames n°37 et Dominique Jean Dubac, âgé de trente-huit ans, zin­gueur, demeurant passage Veslay n°5 ; lesquels, ainsi que la décla­rante, ont signé avec nous Jean Beigbeder, adjoint au maire du dix-sep­tième arrondissement de Paris, remplissant par délégation spéciale les fonctions d'officier de l'état civil, après lecture.
Mention marginale:
Sur acte particulier reçu en cette mairie le deux juin mil huit cent soixante-deux, le sieur Gabriel Pierre Vigineix-Roche a reconnu l'en­fant transcrit dans l'acte ci-contre. Pour mention.
Paris le 8 juin 1862. Le maire du dix-septième arrondisscment.
 
Reconnaissance de Frédéric Robert Demory, acte n°1073 (1862)
Du lundi deux juin mil huit cent soixante-deux, à une heure de rele­vée, par devant nous, Jean Beigbeder, adjoint au maire du dix-septième arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, remplissant par délégation spéciale la fonction d'officier de l'état civil, a comparu le sieur Gabriel Pierre Vigineix-Roche, âgé de vingt-trois ans, serrurier en voiture, demeurant rue de Levis, n°70, quartier des Batignolles, lequel nous a déclaré reconnaître son fils naturel, un enfant du sexe masculin, le deux février mil huit cent soixante et un et inscrit le surlendemain aux registres de l'état civil de cet arrondissement, sous le nom et prénoms de Demory Frédéric Robert, comme fils de Florence Marie Joseph Demory et de père non désigné, ladite déclaration faite en présence des sieurs Adolphe Nicolas Freminet, âgé de vingt-quatre ans, serrurier en voiture, demeurant susdite rue de Levis, n°76 et Denis Bernardet, âgé de vingt-­sept ans, serrurier, demeurant place de l'Église n°5. Lesquels, ainsi que le comparant, ont signé avec nous après lecture.
 
Décès de Frédéric Robert Vigineix-Roche, acte n°796 (1862)
Du mercredi quatre juin mil huit cent soixante-deux, à deux heures de relevée. Acte de décès de Frédéric Robert Vigineix-Roche, âgé d'un an et quatre mois, né en cet arrondissement, décédé le trois de ce mois à neuf heures et demie du soir, au domicile de sa mère, rue de Lévis n°76, quartier des Batignolles, fils naturel de Gabriel Pierre Vigi­neix-Roche, âgé de vingt-trois ans, serrurier, demeurant susdite rue de Lévis n°70, et de Florence Marie Joseph Demory, âgée de vingt et un ans, couturière. Ledit décès constaté par nous, Jean Beigbeder, adjoint au maire du dix-septième arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, remplissant, par délégation spéciale, la fonction d'officier de l'état civil, qui avons rédigé le présent acte sur la déclara­tion du père du défunt et de Louis Demory, âgé de vingt-quatre ans, zingueur, demeurant place de l'Église n°4 ; lesquels ont signé avec nous, après lecture.
 
Mariage entre Gabriel Pierre Viginet-Roche et Florence Marie Joseph Demory, acte n°565 (1865)
L'an mil huit cent soixante-cinq, le samedi deux septembre à une heure du soir; pardevant nous Jean Beigbeder officier de la Légion d'honneur, adjoint au maire, officier de l'état civil par délégation ont comparu publiquement en cette mairie : Gabriel Viginet-Roche, plombier, âgé de vingt-sept ans, né à Paris, premier arrondissement, le vingt avril mil huit cent trente-neuf, demeurant sur cet arrondissement, avenue de Clichy 102, fils majeur de Michel Viginet-Roche, charron, âgé de soixante-cinq ans et d'Antoinette Baud, son épouse, sans pro­fession, âgée de cinquante-huit ans, présents et consentant au mariage et demeurant à Paris, rue Delaborde, 32, huitième arrondissement ; et Florence Marie Joseph Demory, couturière, âgée de vingt-quatre ans, née à Rougy (Hainault, Belgique) le vingt-six février mil huit cent qua­rante et un, fille majeure d'Alexandre Demory, décédé sur cet arron­dissement, le vingt-quatre juin mil huit cent soixante-trois et d'Éléo­nore Daras, son épouse, couturière, âgée de cinquante-huit ans, demeu­rant avec sa fille susdit avenue de Clichy, 102, présente et consentant au mariage, lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont été faites sans opposition en cette mairie les dimanches six et treize août dernier à midi. A l'appui de leur réquisition les comparants nous ont remis leurs actes de nais­sance, celle de l'épouse légalisé par le ministre des Affaires étrangères de France à Paris et l'acte de décès du père de l'épouse et l'autorisa­tion délivrée par le ministre de la Guerre au futur époux à l'effet de contracter le présent mariage. Les futurs époux et les personnes ici pré­sentes pour autoriser le mariage interpellés par nous en exécution de la loi du dix juillet mil huit cent cinquante, nous ont déclaré qu'il n'a point été fait de contrat de mariage. Après avoir donné lecture des pièces ci-dessus et du chapitre six, titre cinq, livre premier du Code civil intitulé du mariage, nous avons demandé aux futurs époux s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme. Chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement nous déclarons au nom de la loi que Gabriel Pierre Viginet-Roche et Florence Marie Joseph Demory sont unis en mariage. Le tout en présence de Pierre Étienne Ducret, tabletier, âgé de trente-neuf ans, demeurant rue Delaborde 44, beau-­frère du futur époux ; Jean Pierre François (illisible), limonadier, âgé de quarante-cinq ans, demeurant rue de Reuilly, 9, cousin de l'épouse ; Louis Demory, plombier, âgé de vingt-sept ans, demeurant à Clichy (Seine), père de l'épouse ; Frédéric David, plombier, âgé de trente-cinq ans, demeurant rue des Dames, beau-frère de l'épouse. Et ont les époux, les ascendants sauf la mère du futur qui déclare ne savoir signer et les témoins ont signé avec nous après lecture.
 
Naissance de Louise Maria Blanche Vigineix-Roche, acte n0610 (1870)
Du neuf mars mil huit cent soixante-dix à huit heures un quart. Acte de naissance de Louise Maria Blanche, du sexe féminin, née le sept à cinq heures du soir, chez son père, Berzeluis 37, fille légitime de Gabriel Pierre Vigineix-Roche, trente ans, plombier, et de Florence Marie Joseph Demory, vingt-neuf ans, couturière. Ledit acte dressé par nous officier de l'état civil du dix-septième arrondissement de Paris, sur la déclaration du père en présence d'Auguste Gautier, vingt-cinq ans, couvreur, rue Saint-Jean-de-Latran 5 et de Victor Gautier, vingt-­deux ans, encadreur, même maison. Et lecture faite le père et les témoins ont signé avec nous.
 
Le petit Viginet, n° spécial Quelques familles Viginet, Vigineix à Paris aux XIXe-XXe siècles (I)
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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 06:47
Un partage en 1842
 
Pardevant Me Pierre Élie Morin, notaire royal à la résidence de Murol, can­ton de Besse et en présence de Gilbert Martin et de François Armand Jacques Jolivet, tous deux cultivateurs habitants du chef-lieu de la commune de Murol.
Ont comparu Louise Chandèze et Guillaume VIGINEIX, son mari ; le dit VIGINEIX autorisant la dite Chandèze, tous deux cultivateurs habitants du lieu de Grouayre, commune de Murol.
Laquelle dite Louise Chandèze, autorisée comme dame, ayant entendu la lecture qui lui a été donnée par le notaire relevant d'un contrat passé devant lui le vingt-six septembre mil huit cent quarante un, enregistré à Besse le quatre octobre suivant, contenant transport par le dit Guillaume VIGINEIX en faveur de Jean Chandèze jeune, frère de la dite Louise du tiers, revenant à la dite Chandèze des biens et droits successifs mobiliers et immobiliers, capitaux, fruits et revenus échus et à échoir, provenant de défunt Annet Chandèze, son frère, 1° moyennant la somme de deux cents francs qui a été reçue par le dit VIGINEIX aux termes du dit acte, 2° à la charge par le cédataire de garantir le cédant de toutes demandes, actions, poursuites et recherches relatives suites aux affaires de la dite succession.
Déclare approuver, confirmer et ratifier le dit contrat de transport en tout son contenu voulant qu'il s'exécute à son égard comme si elle l'avait souscrit elle même.
Aux présentes est intervenu le dit Jean Chandèze jeune, cultivateur habitant du lieu de Sachat [Sapchat],commune de Sénectaire [Saint-Nectaire]; lequel a accepté la présente ratification.
Le coût du présent acte est à la charge de Guillaume VIGINEIX.
A la garantie et exécution de ce que dessus Louise Chandèze a affecté et hypothéqué les immeubles, en maison, grange, écurie, prés et terres qu'elle possède à Grouayre et à Sachat.
Dont acte.
Fait et passé à Murol en l'étude en présence des témoins sus-nommés sous­signés avec nous notaire ainsi que les dits Jean Chandèze et Guillaume VIGI­NEIX après que Louise Chandèze a eu déclaré ne savoir signer de ce requis le quatre octobre de l'an mil huit cent quarante deux après lecture faite.
 
Le petit Viginet, n°21, septembre 2007
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5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 06:00
Brevet déposé par Philippe Vigineix en 1995
 
Références bibliographiques du brevet FR2740706
Numéro de publication : FR2740706.
Date de publication de la demande: 1997-05-09.
Type de la demande : Brevet.
Numéro du dépôt : FR9513030.
Date de dépôt : 1995-11-03.
Titre français : Procédé d'extraction de substances organiques à partir de matières organiques solides.
Abrégé français : L’invention concerne un procédé d'extraction de substances organiques d'intérêt, plus particulièrement de substances organiques volatiles, de sub­stances aromatiques ou de composés d'arômes, présent ou pouvant être obtenus à par­tir de matière organique végétale. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend : - la désagrégation des tissus de la matière organique végétale à une granulométrie pré­déterminée, de façon à générer, par l'entremise d'une exposition des tissus désagrégés à l'air ambiant, une réaction chimique et/ou enzymatique, particulièrement une réac­tion de biosynthèse permettant la production d'une substance organique d'intérêt ; - le chauffage de la matière organique végétale désagrégée par injection de vapeur d'eau ; - la vaporisation rapide de l'eau contenue dans la matière organique végétale chauffée par le transfert rapide de la matière organique végétale à une pression sub­stantiellement inférieure à la pression appliquée lors du chauffage ; - la condensation de l'eau vaporisée en un condensat comprenant la substance organique d'intérêt ; et - la concentration et l'extraction de ladite substance organique à partir du condensat.
Descripteurs en français : Substance organique ; extraction ; matière organique végétale ; désagrégation ; chauffage ; vapeur d'eau ; vaporisation rapide ; condensa­tion ; concentration ; réaction chimique ; réaction enzymatique ; alcool ; aldéhyde.
CIB (principale) : B01J-008/00.
CIB (secondaires) : B01J-014/00, B01D-003/38, B01D-005/00, C07C­031/125, C07C-033/025, C07C-047/02, C07C-047121.
Classification européenne (ECLA) : C07C-029/86, C11B-009/02E, C07C­045/78.
Déposant : Sucrerie de Bourdon (Société coopérative agricole), BP2, 63510 Aulnat (France).
Limagrain (Société coopérative agricole), BP1, Chappes (France).
Inventeurs : TALPE Philippe (adresse non indiquée par la rédaction).  
VIGlNEIX Philippe (adresse non indiquée par la rédaction).  
Documents cités : Cités dans le rapport de recherche.
FR2388881 (A) (Cat. A) ; FR2702489 (A) (Cat. A).
Date de pub. du RR : 1997-05-09 (BOPI 1997-19).
Rejet ou retrait : rejet.
 
Application du procédé à la luzerne
Caractéristiques de l'odeur du gazon coupé ou de l'arôme de la pomme Granny Smith, les « notes vertes » sont engendrées par certains aldéhydes et alcools en C6. La demande de l'industrie aromatique pour des molécules « notes vertes » bénéficiant du label naturel est difficile à satisfaire : les matières végétales en contiennent des quanti­tés minimes, qui de plus sont détruites par les techniques classiques d'entraînement à la vapeur, où une température de 100°C est maintenue pendant plusieurs dizaines de minutes. TALPE et VIGINEIX proposent d'obtenir ces molécules par broyage de la luzerne, suivi de leur extraction par le procédé Flash Detente. La première étape du procédé consiste en la génération des molécules aromatiques. Un mécanisme enzy­matique impliquant d'un côté les enzymes lipoxygénase et hydroperoxyde lyase, de l'autre les acides gras polyinsaturés en C18, conduit à la formation des aldéhydes, en particulier le trans-2-hexenal, et des alcools en C6 caractérisés par une note aroma­tique « verte ». Cette réaction enzymatique a lieu quand des tissus végétaux, et en par­ticulier les parties vertes, sont dilacérés en contact avec l'air ambiant.
A l'échelle industrielle, une dilacération grossière de la luzerne en morceaux de l'ordre de 1 cm permet d'obtenir une formation satisfaisante de molécules aroma­tiques. Après broyage, la réaction enzymatique est complète pour une durée compri­se entre 5 secondes et 2 minutes.
La seconde étape du procédé consiste à extraire les molécules aromatiques. Le végétal dilacéré est chauffé par injection de vapeur d'eau, l'eau contenue dans le végé­tal dilacéré est vaporisée par une brusque détente, les vapeurs formées sont conden­sées. Ce procédé d'extraction est connu. Il s'agit du procédé « Flash Detente ». Les brevets correspondants à ce procédé sont cités dans le texte de la demande de brevet.
Les condensats sont ensuite concentrés puis purifiés, de manière à obtenir les molécules responsables des « vertes ».
Dans l'exemple fourni ici, la luzerne récoltée au stade végétatif de l'apparition des premières fleurs est fauchée puis ensilée. Rapidement transportée sur le site de transformation, elle est alors introduite dans un broyeur-dilacérateur, de capacité 300 kg/h. Après cette opération, la teneur en trans-2-hexenal est de 42 mg/kg de matière fraîche. Il se formerait donc 12,6 g/h de trans-2-hexenal.
La luzerne broyée est alors introduite dans une chambre de chauffe, alimentée par de la vapeur. En 6 minutes, la température de la luzerne atteint 97°C. La luzer­ne broyée est alors transférée dans une chambre de détente à la pression de 40 mbar.
Après détente, la matière organique solide est récupérée partiellement séchée, à la température de 27°C, et avec une teneur résiduelle en trans-2-hexenal de 8 mg/kg. Ce produit est évacué vers une installation de déshydratation, pour être valo­risé dans l'alimentation du bétail.
Les vapeurs formées dans la chambre de détente sont condensées. On récupère 45 kg/h de condensat, ayant une teneur de 138 mg/kg en trans-2-hexenal. La mise sous vide de la chambre de détente et du condenseur principal est effectuée par une pompe à vide sèche. La fraction des vapeurs qui n'est pas condensée est récupérée au refoulement de cette pompe, où est installé un condenseur secondaire sous pres­sion atmosphérique. On récupère ainsi 1,3 kg/h de condensats supplémentaires, ayant une teneur de 587 mg/kg en trans-2-hexenal. Au total, l'installation permet de récupérer 6,97 g/h de trans-2-hexenal dans les condensats, ce qui correspond à un rendement de récupération de 55 %.
Les condensats sont ensuite traités dans une colonne de fractionnement en continu, pour obtenir un concentré ayant une teneur supérieure à 25 g/l. Une seconde colonne de fractionnement permet de récupérer du trans-2-hexenal de pureté supérieure à 95 %.
Avis d'ARCHIMEX : les auteurs indiquent qu'expérimentalement un broyage plus fin, de l'ordre de 2 mm, permet d'obtenir une production optimale de trans-2-­hexenal. Peut-on avancer que les auteurs se limitent à dilacérer la luzerne en mor­ceaux de 1 cm parce que le procédé Flash Detente est incompatible avec un broyage plus fin ? Un des inconvénients du procédé Flash Detente est lié à la très faible pres­sion de la chambre de détente. Sous 40 mbar, il est très difficile de condenser des molécules aussi volatiles que le trans-2-hexenal, ce qui implique de disposer d'un système de condensation très complexe.
TALPE P., VIGINEIX P. (1995). Procédé d'extraction de substances organiques à partir de matières organiques solides.
Brevet FR 2740706, 03/11/95.
MOTS-CLES : Note verte, Luzerne, Lipoxygenase, Flash Detente.
 
Ce deuxième texte est extrait du site : http://www.cbb-developpement.com/00/.%5c2%5c274.htm
 
Le petit Viginet, n°20, juin 2007
 
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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 06:14

Les obsèques d'Henri Vigineix le 4 février 1908

Hier mardi [4 février], au milieu d'une assistance considérable ont eu lieu les obsèques d'un enfant d'Auneau, du regretté M. Henri Vigineix, décédé [le 1er février] en son domicile [30, bou­levard Morard] à Chartres, où il était installé [comme marchand de peaux et brocanteur] depuis quelques années.
A 2 heures [14 heures], le cortège se formait précédé d'une délégation de la section des Vétérans d'Auneau avec leur dra­peau en deuil ; le corbillard était couvert de couronnes et de fleurs.
Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Jules Lelu, Paul Labbé, Besson fils et Cyrille Moncheny.
L'église de Saint-Rémy était trop petite pour contenir tous les assistants, qui avaient tenu à accompagner à sa dernière demeure M. Henri Vigineix qui ne comptait que des amis, ayant su se faire estimer par tous ceux qui l'approchaient.
Au cimetière, M. Jules Coste, trésorier de la section des Vété­rans, a prononcé un discours.
Il a apporté l'hommage suprême des regrets de la 1344e sec­tion à l'occasion de la disparition de cet excellent camarade.
M. Coste a retracé ensuite sa vie, trop courte, hélas ! toute faite de travail, d'ordre, d'économie, tout inspirée en somme des excellents principes que lui avait inculqués une famille de tra­vailleurs honnêteset laborieux jouissant dans la contrée de l'esti­me et de la considération de tous.
Il l'a montré prêtant son concours inlassable dans les fêtes qu'il égayait de son entrain de si bon aloi.
Il se maria, vint s'installer à Chartres et alors que ses affaires commençaient à prospérer la mort est venue l'arracher à l'affec­tion des siens et à la sympathie de ses nombreux amis.
M. Coste, son discours terminé, a déposé une palme sur la tombe, au nom des Vétérans.
Mme Vigineix et sa famille remercient les personnes qui leur ont donné tant de marques de sympathie.

Extrait du journal La Dépêche d'Eure-et-Loir (19, rue du Bois-­Merrain, Chartres), daté du jeudi 6 février 1908. Les textes entre cro­chets sont des ajouts de la rédaction.
Il était né le 5 mars 1876 à Auneau [fils de Jean et de Marie Aureyre] et avait épousé le 25 janvier 1904 à Auneau Germaine Laubie dont un seul enfant Marguerite, née en avril 1905 à Chartres et décédée le 14 juillet 1905 à Chartres.

Le petit Viginet,
n°21, septembre 2007
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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 10:09
Quittance par Marie Veissière (veuve Fagheon) à Gilbert VIGINEIX

Acte passé devant Me Barthélemy Jules Cohadon, notaire à Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme), le 23 août 1862 (Archives dépar­tementales du Puy-de-Dôme).
D'une quittance reçue par Me Barthélemy Jules Cohadon, notaire à la résidence de Saint-Sandoux le vingt-trois août mil huit cent soixan­te-deux, enregistré à Saint-Sandoux le quatre septembre même année folio 141 verso case 4 par M. Maugue receveur qui a perçu pour les droits vingt-six francs quatre-vingt huit centimes.
Il a été extrait ce qui suit :
Me Thomas Émile Sénectaire, notaire à la résidence de Saint-­Amant-Tallende « agissant en vertu d'une substitution, sous signatures privées, en date à Ennezat du vingt courant mil huit cent soixante et un enregistré à Saint-Amant-Tallende le premier avril suivant folio 30 verso cote 3 par M. Maugue qui a perçu deux francs vingt centimes pour droits que M. Jean Pierre Rodde-Boyer son seul propriétaire demeurant à Plauzat lui a consentie, comme mandataire de M. Jean Baptiste Devicky, propriétaire habitant son château, situé à Ludesse, aux termes d'une procuration reçue en minute par Me Casey, et par son collègue, notaires à Clermont-Ferrand le trente août mil huit cent tren­te-trois enregistré, l’expédition de la dite procuration et la substitution sont demeurées annexées à un acte de vente reçu par le dit Me Cohadon, notaire, le vingt-trois août mil huit cent soixante et un enregistré » a reçu en bonnes espèces de monnaie, partie annexée aux présentes, partie aujourd'hui.
De Gilbert VIGINEIX, propriétaire habitant le village de Saignes « payant comme acquéreur de Catherine Fagheon, de Louis Planet, ber­ger, son époux, et de Marie Veissière, veuve de Jean Fagheon, proprié­taire habitant le dit village de Saignes ainsi qu'il sera dit ci-après ».
La somme de treize cents francs, prix moyennant lequel il a acquis des époux Planet et de la veuve Fagheon, puis par un acte reçu par le dit Me Cohadon, notaire, les cinq et dix-sept juin mil huit cent cin­quante-huit enregistré et transcrit 1° un pré situé dans les apparte­nances de Saignes, terroir de Fontberterre, contenant entour vingt ares; 2° une terre située mêmes dépendances, terroir de Chazelle, contenant entour seize ares, et 3° une terre sise au terroir de Querrot, d'une conte­nance d'entour quatre ares.
Le sieur Gilbert VIGINEIX déclare que pour la somme de treize cents francs, six cent soixante-quinze francs lui proviennent du sieur François Servier, son beau-frère, propriétaire, demeurant à Cluchat, prix moyennant lequel il lui vendra 1° un pré situé dépendances de Cluchat, terroir de la Côte de seize ares entour, 2° une terre située au terroir de Charrot de huit ares entour, et 3° une terre dite au terroir de Parrot d'une surface fixée d'entour douze ares, suivant acte reçu par le dit Me Cohadon, notaire, le vingt-deux avril mil huit cent cinquante-­huit, enregistré.
Les immeubles sus-désignés appartiennent à Madelaine Servier, épouse en premières noces, du dit VIGINEIX, et s'étant engagé à en faire un remploi aux termes de son acte d'acquisition des cinq et dix-­sept juin mil huit cent cinquante-huit.
Transcrit par le dit Me Cohadon, notaire, comme détenteur de la dite quittance.
Le petit Viginet, n°15, juin 2006
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 06:28
  loupe-copie.jpg

  Sur les pas du couple

  Jean VIGINET-Clauda (Claude) LACOMBE

  Jean VIGINET dit Bomby décédé avant le 27 février 1764 qui épouse avant 1730 Clauda (Claude) LACOMBE décédée après 1774 dont enfants connus :

­• Isabeau (Hysabaux) VIGINET baptisée à Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme) ? qui épouse à Saint-Nectaire le 27 février 1764 Jean MAYRAT [fils de François et d’Antoinette GUITTARD].

• Catherine VIGINET baptisée à Saint-Nectaire le 3 septembre 1730 qui épouse à Saint-Nectaire le 8 février 1774 [même jour de mariage que Gabriel et Françoise] Liger (Ligier, Léger) VIGINET [frère de Françoise, voir ci-après] né à Saint-Nectaire vers 1737 et décédé à Saint-Nectaire le 14 juillet 1822 [fils d’Antoine VIZINET et d’Elisabeth (Isabeau) CAILLE].

• Gabriel VIGINET, laboureur, baptisée à Saint-Nectaire vers 1734 et décédé à Saint-Nectaire après 1815 qui épouse à Saint-Nectaire le 8 février 1774 [même jour de mariage que Catherine et Liger (Ligier, Léger)] Françoise VIGINET [sœur de Liger (Ligier, Léger), voir ci-dessus] baptisée vers 1747 et décédée après 1815 [fille d’Antoine VIZINET et d’Elisabeth (Isabeau) CAILLE] dont au moins six enfants.

• Clauda VIGINET baptisée vers 1739 et décédée à Saint-Nectaire le 3 février 1744.

• Louis VIGINET baptisée à Saint-Nectaire le 26 avril 1742 et décédé à Saint-Nectaire le 30 septembre 1806 qui épouse à Saint-Nectaire le 13 février 1781 Anne (Marie) CAILLE [fille de Jean et de Jeanne FAUCHON].  

Ceci ne présente qu’un condensé des principales données connues à ce jour sur ce couple (sous réserve d’erreurs possibles de transcription), et certains renseignements sont manquants, donc si vous découvrez lors de vos investigations des compléments, n’hésitez pas à contacter l’adresse du blog, et nous publierons, bien sûr, ces ajouts.

La rédaction du blog

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 05:30
Le couple 
Michel Viginet-Roche (Vigineix-Roche) – 
Antoinette Baud (Beau)
 
Mariage entre Michel Viginet-Roche et Antoinette Baud, acte reconstitué (1833)
L'an mil huit cent trente-trois le vingt décembre à la mairie du onzième arrondissement de Paris.
Acte de mariage de Michel Viginet-Roche, charron, demeurant rue de l'Éperon n°3, fils d'Antoine Viginet-Roche, décédé, et d'Anne Bournier.
Et d'Antoinette Baud, demeurant rue de l'Éperon n° l, fille de Joseph Baud, décédé, et de Marguerite Astier.
 
Naissance de Marie Antoinette Viginet-Roche, acte reconsti­tué (1834)
L'an mil huit cent trente-quatre, le seize septembre, est née à Paris, Marie Antoinette, du sexe féminin, fille de Michel Viginet-Roche et d'Antoinette Beau, son épouse.
 
Naissance de Jeanne Viginet-Roche, acte reconstitué (1834)
L'an mil huit cent trente-quatre, le seize septembre, est née à Paris, Marie Antoinette, du sexe féminin, fille de Michel Viginet-Roche et d'Antoinette Beau, son épouse.
 
Naissance de Marie Viginet-Roche, acte reconstitué (1838)
L'an mil huit cent trente-huit, le deux janvier, est née à Paris, Marie, du sexe féminin, fille de Michel Viginet-Roche et d'Antoinette Beau, son épouse, demeurant rue Condé, 88.
 
Décès de Marie Viginet-Roche, acte reconstitué (1840)
L'an mil huit cent quarante, le sept janvier, est décédée à Paris, rue de la Bienfaisance 17 ter, premier arrondissement, Marie Viginet­-Roche, âgée de deux ans, née à Paris, fille de Michel Viginet-Roche, charron et d'Antoinette Beau, son épouse.
 
Naissance de Louise Antoinette Viginet-Roche, acte recons­titué (1841)
L'an mil huit cent quarante, le onze août, est née à Paris, Louise Antoinette, du sexe féminin, fille de Michel Viginet-Roche et d'Antoinette Beau, son épouse, demeurant place Delaborde, 18.

Décès d'Antoinette Baud, acte n°1255 (1879)
Du six août mil huit cent soixante dix-neuf, à une heure trois quarts du soir. Acte de décès d'Antoinette Baud, sans profession, âgée de soixante-douze ans et quatre mois, née au Broc (Puy-de-Dôme), décé­dée à Paris, en son domicile, rue des Abattoirs (?) 30, hier, à sept heures et demi du soir, veuve de Michel Vigineix-Roche, fille de Joseph Baud et de Marguerite Astier, son épouse, tous deux décédés. Constaté par nous, officier de l'état civil du huitième arrondissement de Paris, sur la déclaration de Pierre Gabriel Vigineix-Roche, plombier, âgé de qua­rante ans, demeurant rue Brochant 45, fils de la défunte, et de Pierre Étienne Ducret, tabletier, âgé de cinquante-trois ans, demeurant rue des Dames 106, gendre de la défunte, lesquels ont signé avec nous, après lecture faite.

Le petit Viginet, n° spécial Quelques familles Viginet, Vigineix à Paris aux XIXe-XXe siècles (I)
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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 06:52
DÉCOUVERT DANS UN LIVRE
 
 
Le texte qui suit, écrit vers 1945-1947, est extrait de Maintenon, Mémoires croisées d'hier et d'aujourd'hui et concerne le couple Henri Albert Vigineix-Léonie Berthe Hurot (dont nous avons publié la photographie de mariage dans Le petit Viginet, n° 6, septembre 2004).
En face de cette épicerie, c'était un autre commerce un peu spécial ; M. et Mme Vigineix, marchands de ferrailles et de peaux de lapins.
Beaucoup de peaux retournées et garnies de paille séchaient là, pendues sous un hangar près de la rue. Il faut dire que le lapin était très consommé à cette époque. Beaucoup de gens en élevaient pour leur consommation. Inutile de dire qu'en été, cet étalage ne sentait pas bien bon. Quant aux mouches, n'en parlons pas ...
La ferraille était surtout constituée de déchets liés à l'agriculture du moment. Des tas de moyeux de voitures à cheval étaient dressés le long de la maison d'habitation. Quelques vieilles voitures automobiles finissaient de rouiller sous les hangars. Il existait aussi une annexe, un peu plus bas dans le faubourg. Nous aimions aller jouer dans cet amas du passé, bien entendu en cachette du propriétaire. De vieux sabres, de vieux fusils, un régal de gamins.
À propos de cette maison Vigineix, voici une anecdote; dans la rue coulait un tuyau qui venait d'un lavabo ou d'une cuisine.
L'écoulement se faisait dans le caniveau sur la rue. En jouant aux billes près de cet écoulement, nous avons trouvé deux pièces brillantes, des « Napoléon », de l'or. 
...

La rédaction remercie sincèrement Mme Nicole Proust,
pour la découverte de ce texte et de cet envoi
.

 

Le petit Viginet, n°20, juin 2007

 

 
 
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