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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 08:41

Une variété de violette… VIGINEIX !

Cette violette se nomme Viola jaubertiana Marès & Vigineix, elle pousse à Majorque dans une fourchette d'altitude de 0 à 1 100 mètres et fait l'objet de plusieurs directives européennes de sauve­garde (textes visibles sur Internet). Une histoire partielle de la vie de ce découvreur, au XIXe siècle, est décrite dans l'éloge de son col­laborateur Paul Marès, en pre­mière page du seul livre coécrit avec Guillaume VIGINEIX, et paru après son décès.

« VIGINEIX, mon regretté collaborateur, est mort le 9 juin 1877, à Paris, enlevé à l'âge de soixante-sept ans par une mala­die de cœur, dont les privations du siège avaient développé les symptômes et accentué la gravité.

Fils d'un pauvre menuisier du village d'Aidat [Aydat], en Auvergne, VIGINEIX dut lutter pour l'existence dès sa plus tendre jeunesse. D'abord berger chez un voisin, puis apprenti dans la maison paternelle, il ne reçut que les rudiments de l'ins­truction la plus élémentaire. Mais il aimait profondément la nature, et, tandis qu'il gardait ses moutons, le jeune pâtre obser­vait déjà les plantes et les fleurs de ses montagnes.

Son apprentissage terminé, ses parents l'envoyèrent à Paris chez une tante qui lui offrit asile.

Une des premières visites du jeune ouvrier fut pour le Jardin des Plantes, et bientôt son assiduité au cours de Brongniart, son zèle pour les excursions botaniques, attirèrent l'attention de quelques personnes. On sut que ses études se faisaient au détri­ment de son métier et qu'il était obligé de compenser les déficits de sa bourse par une sobriété poussée à l'excès. De bienveillants appuis lui firent d'abord obtenir une place au château de Neuilly, puis dans les bureaux du Mont-de-Piété, où il entra en qualité de commis. Il en sortit avec une modeste retraite, après vingt-sept ans d'excellents services, et il fut alors nommé professeur de botanique rurale des écoles professionnelles de Paris. Depuis longtemps membre de la Société botanique de France, il en était aussi devenu le bibliothécaire. Cette position couronnait digne­ment sa vie laborieuse dont la botanique avait toujours dominé toutes les préoccupations. Il pouvait désormais s'adonner libre­ment à son étude favorite, à son herbier, à ses livres qu'il avait su rassembler peu à peu à force de persévérance et d'économie.

Notre Catalogue raisonné des îles Baléares, auquel il avait si largement collaboré, pouvait enfin être mis sous presse, et la mort est venue l'enlever au moment où commençait à s'imprimer cet ouvrage qu'il désirait si vivement voir publier. .. Puisque cette légitime satisfaction devait lui être ravie, que la première page de notre œuvre commune soit au moins consacrée au souvenir de cette modeste existence qui sut s'élever intellectuellement au-­dessus de sa première condition par son amour constant pour les œuvres de la nature et l'attrayante étude des fleurs. »

                                                                                                                                                          P. M. [Paul Marès]

NDLR : Le docteur Paul Marès est aussi l'auteur de huit bro­chures, dont six sur l'agriculture en Algérie, mais rien sur la Botanique.

Le livre Catalogue raisonné des plantes vasculaires des îles Baléares, écrit par le Dr Paul Marès et Guillaume Vigineix est paru à Paris en 1880, édité par les éditions Masson, in-8°, XLVIII, 371 pages, 9 pl.

Un exemplaire se trouve à la Bibliothèque nationale de France [François-Mitterand], notice n° FRNBNF31576291, Tolbiac, rez-de-jardin, magasin, 8-S-1867, support imprimé, et un autre exemplaire à la Bibliothèque de l'Herbier du Muséum national d'Histoire naturelle et l'Herbier possède une récolte originale de 1852 de la Viola jaubertiana. 

                                                                                                                                                     Jean-Pierre VIGINEIX

Renseignements généalogiques sur cette famille

Guillaume VIGINEIX, employé au Mont de Piété, né à Aydat (Puy-de-Dôme) le vendredi 7 décembre 1810, décédé à Paris (Ve) le samedi 9 juin 1877 [fils de Nectaire et de Marie Courtiale (Courtial)], qui épouse à Paris (Ier) le samedi 27 juillet 1861, Marie Elmire Barilley (Barrilley), née à Belmont (Jura) le mardi 25 février 1817, décédée à Paris le vendredi 8 septembre 1893 [fille de Jean Baptiste et de Marie Labouron]. Témoins au mariage : Denis Fouques, 62 ans, cordonnier, oncle de l'époux ; Nicolas Auguste Pomel, 41 ans, ingénieur civil ; Jean Pierre Barrilley, 32 ans, scieur à la mécanique et Sébastien Barrilley, 27 ans, moulurier, cousins germains paternels de l'épouse.   

Un enfant connu de cette union : Nectaire Aristide Marie Alphonse VIGINEIX, né à Paris (Ier) le jeudi 19 septembre 1861 décédé ?

Les rédacteurs tiennent à remercier, bien sincèrement, deux per­sonnes : Pierre CHEVRIER, de Tours et le professeur G. G. AYMO­NIN, du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, qui par leur aide et leur sagacité ont aidé à entrouvrir, un peu plus en détail, une partie de l'histoire de Guillaume VlGINEIX.  

Le petit Viginet, n°8, février 2005

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 08:53

Quelques petites brèves ...

Pensionnaire des demoiselles de Saint-Cyr

Le conseil général et les archives départementales des Yvelines ont publié Les Demoiselles de Saint-Cyr. Maison royale d'éducation. 1686-1793, réalisé par Somogy, éditions d'art, à l'occasion de l'exposition Saint-Cyr, maison royale du 6 fevrier au 2 mai 1999. Lors de sa lecture on découvre parmi les 65 pensionnaires venant du Puy-de-Dôme, Marguerite Adélaïde de La Salle-Viginet, née à Ludesse le 2 août 1780 ; le 7 juillet 1790 serait sa date d'entrée à l'école et le 1er avril 1793 sa date de sortie.

NDLR : Certainement une des dix enfants de Jean Alexis de La Salle, propriétaire du manoir du Viginet de l'époque.

 

Le petit Viginet, n°6, septembre 2004

Prix d'orthographe en 1860

Le livre Histoire de Stanislas Ier ; roi de Pologne, de l'abbé Proyart, a été donné comme prix d'orthographe, le 13 août 1860, à Mlle Anastasie de Vigineix, pensionnaire aux Ursulines de Saint-Alyre de Clermont-Ferrand, 3e division, 5e classe, la supérieure était la sœur Sainte-Cécile et la maîtresse générale la sœur M. Philomène.

NDLR : Cette école nous apprend que malheureusement les archives n'existent plus pour cette date !, du moins celles familiales.   

 Le petit Viginet, n°6, septembre 2004

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 10:02

D'où vient notre nom :

A priori, il s'agit d'un toponyme devenu patronyme.

En effet, à Saint-Nectaire-le-Bas, à 740 m d'altitude, au pied du Puy de Mazeyres (914 m) et du Pisuissy (910 m), en face du Puy d'Eraigne (925 m), se trouve le lieu-dit VIGINET, dont l'orthographe a varié selon les époques et l'humeur des scripteurs ? Ainsi on a surtout relevé deux gra­phies principales : VIGINEIX et VIGINET.

Quant au patronyme, dans le Clermontois son orthographe est encore plus fantaisiste : VIGINET, VIGINEIX, VIGENEIX, VIGINAIX, VIGlNÉ, VIGINEL(S), voire même, une déformation encore plus prononcée de la racine originelle : VIGINIOL, VIGIGNOL, VISIGNOL. Écrite évidemment à la plume d'oie, la trace la plus ancienne à notre connaissance date de 1553; en paléographe amateur, je suis tenté de l'interprêter par VEZI­NET ... ou par VEGINET.

Toponyme ou patronyme, lorsque la terminaison est EIX, celle-ci provient généralement d'une toquade des moines copistes, traduisant la fin d'un mot au pluriel par X au lieu de S, et en particulier quant le mot se termine par la lettre L (exemple : le mot cheval donnait au pluriel che­vals, ensuite écrit chevax et déformé en chevaux).

Si l'on retient les trois orthographes principales, de la plus ancienne à la plus récente : VEZINET, VIGINET et VIGINEIX, plusieurs traduc­tions sont néanmoins envisageables.

A. OSIER : Dans le Clermontois, l'osier ou le saule à osier se dit Vije, ou Vijeî, l'osier de vanniers se dit Vizi ; les brins d'osier : Vourzinà. L'osier naissant se dit Vije neisse. Mais, il y a plusieurs siècles, y avait-il près du lieu VIGINET, des saules ou une oseraie ? Certes le torrent Le Ferdet coule à 300 m de là, propice à la croissance d'osiers.

B. GENÊT : Dans le Clermontois et dans les différentes parties de l'Auvergne, on rencontre les mots suivants pour désigner le genêt : Jenier, Jeneî, Jinier, Jineî, Jiné, Jinès. Genêt pris comme nom de lieu est d'abord précédé comme tous les noms de lieu en Auvergne par «Va » (sans indication de direction ou de mouvement) ou par «Vé, Voé »  (marquant la direction ou le mouvement - similaire au « to » anglais). Voé Jineî = Vé Jineî = vers les genêts.

C. CAMP : En Auvergnat, les mots Groupe, Regroupement, Camp (de regroupement) se disent : Vijaneir, Vijanei, Vijanè, et au pluriel Vijanaz. Le lieu VIGINET est-il la survivance de l'emplacement d'un camp gaulois, ou d'un camp romain pouvant surveiller voire couper la route de l'entrée sud du petit Défilé du Ferdet conduisant à Saint-Nectaire-le-Haut (avant-poste probablement fortifié du château de Murol), ou conduisant de façon plus proche au Dolmen (situé à 300 m de VIGINET), lieu de réunion ou de regroupement à caractère religieux voire sacrificiel.

D. VINGT : Lieu de regroupement pour les gaulois VIGINET a sûre­ment été aussi un camp de légionnaires romains férus des thermes toutes proches. Or y a-t-il eu confusion ou amalgame dus au bilinguisme à l'époque de la conquête de la Gaule, entre le mot celte ou gaulois Vijanei et le bas latin Vigenus (déformation limitée dans le temps de Vicenus, Vingtième). En effet, VIGINET pouvait être le lieu de regroupe­ment et d'exécution des prisonniers et otages gaulois, subissant la loi romaine du vingtième (exécution d'une personne sur vingt), ou, ce lieu était-il celui où l'on versait l'impôt romain (toujours la loi du vingtième), c'est-à-dire le vingtième des revenus ou des récoltes. Plus tard, une fois les Romains partis, VIGENUS, « l'idée de vingt » s'est poursuivie, pour désigner les terres avoisinantes, qui s'étendaient jusqu'au pied de l'égli­se de Saint-Nectaire (chemin de Viginet) et qui étaient labourées en vingt jours à l'aide d'une paire de bœufs (la journée de labour était autrefois une unité de mesure).

Un choix s'offre donc à nous, porteur du patronyme VIGINET, VIGINEIX :

Vije neisse = lieu où poussent les osiers.

Vé Jineî = lieu où poussent les genêts.

Vijanei = lieu ou camp de regroupement (religieux, sacrificiel, exé­cutoire ou fiscal).

Vigenus = lieu dominé par l'idée de Vingt ou de Vingtième.

Cependant la liste des traductions n'est pas exhaustive, peut-être, qu'un de nos lecteurs parlant encore l'auvergnat ou ayant la chance de posséder un dictionnaire Auvergnat-Français, aura la possibilité d'ap­porter de l'eau à notre moulin.

En tous cas, après avoir traversé les siècles, si par hasard notre patronyme venait à disparaître, nous avons au moins l'assurance que le toponyme, lui, est éternel.  

Gérald VIGINEIX

Le petit Viginet, n°1, septembre 2003

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 09:38

Naissance, ascendance, famille et petite histoire d'un Viginet ... né en mer

La découverte, aux archives départementales de la Seine, à Paris, d'un acte de naissance (n°963) concernant un Viginet a attiré mon attention, voici le texte et plus loin nous décou­vrirons aussi son ascendance :

« Du vingt-huit avril mil huit cent soixante quatorze, deux heures et quart. Transcription d'un acte de naissance dressé pendant un voyage de mer. Du rôle d'équipage du steamer de commerce, le Fénelon, commandé par Monsieur Le Boncher et armé au Havre a été extrait ce qui suit : cejour­d'hui le sept du mois d'octobre, mil huit cent soixante treize à six heures du matin étant à trente neuf degrés, trente minutes de latitude et cent vingt-trois degrés de longitude est, par devant nous Pierre Constantin Le Boncher, capitaine au long cours commandant le dit steamer, âgé de trente-­quatre ans et dernier domicile avant son embarquement au Havre, arrondissement du Havre, département de la Seine-­Inférieure, remplissant à bord les fonctions de l'officier de l'état civil, en vertu de l'article 59 (…)  titre 2, chapitre 2 du code Napoléon est comparu Monsieur Viginet Jean Auguste âgé de quarante et un ans, domicilié avant son embarque­ment à Paris, arrondissement du quatrième, département de la Seine, lequel nous a présenté, un enfant du sexe masculin, né à bord, aujourd'hui sept octobre, à six heures du matin, de lui déclarant, et de Marie Madeleine Winterer, son épouse, âgée de vingt-cinq ans, professeur de musique, auquel il a déclaré vouloir donner les nom de Marcelin Paul Louis. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Monsieur Puinard François Jean Baptiste Théodore, capitai­ne au long cours remplissant à bord les fonctions de deuxiè­me capitaine et de Vindard Michel Auguste, capitaine au long cours remplissant à bord les fonctions de lieutenant. En foi de quoi nous avons dressé à la suite du rôle d'équipage du dit batiment le présent acte de naissance qui a été signé après lecture par nous et par les capitaines témoins, à bord les jour, mois et an que dessus. Signé Puinard, Vindard, Le Boncher, suivant les législations.

La présente transcription a été faite par nous officier de l'état civil, sur un extrait du rôle d'équipage annexé au pré­sent registre sous le n° (963) neuf cent soixante trois et nous avons signé. »

Quel était ce bateau ? Le Répertoire général de la Marine marchande, Bureau Véritas, édition de 1873, donne pour le Fénelon : trois-mâts français, construit à Honfleur en 1864, port d'armement Le Havre, armateur Quesnel & Cie, certai­nement, quelques années plus tard, transformé en bateau à vapeur (steamer) (rôles de bord aux archives départemen­tales du Havre en microfilms).

Les places disponibles pour le transport des insurgés n'étant pas suffisantes, sur les bateaux de l'État, certains bateaux de commerce furent réquisitionnés dont le Fénelon.

On apprend, en consultant certains livres comme :

Journal d'un déporté à l'île des Pins, Joannès Caton, France­ Empire, 1986 et Déportés et forçats de la Commune de Belleville à Nouméa, Roger Perennes, Ouest-Éditions (épui­sé), les données suivantes sur le transport dans ce bateau:

« Sur les 142 enfants embarqués, on n'eut à déplorer que 9 décès pendant le voyage. Des 235 personnes devant rejoindre des déportés et des transportés 35 furent dirigés sur la presqu'île de Ducos, 97 embarquèrent à l'île des Pins et 103 restèrent à Nouméa ou sur la Grande Terre.

Des passagers civils font partie du voyage, des fonction­naires, des femmes et des enfants. Ces derniers s'adaptent mal à la nourriture du bord lard salé, conserves et biscuits). Aux escales on s'approvisionne en légumes et viandes fraîches. »

Le premier voyage s'est fait en 88 jours (arrivée le 22 octobre 1873), certainement naissance de Marcelin Paul Louis lors de ce trajet.

Dans le livre Lettres retenues ... , Virginie Buisson, Le Cherche Midi éditeur, paru en 2001, des détails sont fournis sur le transport de Paris vers Le Havre :

« Les bagages doivent être mis, le 12 juillet, au chemin de fer de l'Ouest, pour être envoyé au Havre en petite vitesse.

Le train part de la gare Saint-Lazare à 10 h 50 mn du soir le 18 de ce mois. »

Des recherches plus approfondies aux archives d'Outre ­Mer à Aix-en- Provence et à Nouméa donnent les résultats qui suivent:

Marcelin Paul Louis (Georges) VIGINET, né en mer à bord du Fénelon le 8 octobre 1873 et décédé à Ducos (Nouvelle-Calédonie) le 9 janvier 1874, à l'âge de trois mois.

Une sœur de Marcelin Paul Louis était du voyage, Marguerite Marie Madeleine VIGINET, née à Paris le 2 janvier 1872 et décédée à Nouméa le 24 mars 1874, à l'âge de 2 ans et 2 mois, à 23 heures, le lieu de décès est au domicile des sœurs de Saint-Joseph de Cluny à Nouméa. (Les reli­gieuses de l'ordre de Saint-Joseph de Cluny accompagnaient le voyage des « bagnardes » sur les navires. L'ancien orpheli­nat est devenu l'École des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny.)

Lors de la naissance de cette dernière, à Paris, le 2 janvier 1872 à 14 heures, les parents habitent 10, rue du Champ-de-­Mars, le père est capitaine retraité et la mère est dite sans pro­fession.

Sur l'acte de mariage, Belfort (Haut-Rhin à l'époque, maintenant Territoire-de-Belfort) le 15 juin 1871, on trouve:

Jean Auguste VIGINET, né à Veyre-Monton (Puy-de-­Dôme) le 18 juin 1832, âgé de 39 ans, ancien officier d'infan­terie, domicilié à Lyon [fils de feu Jean VIGINET, décédé à Veyre-Monton, le 13 janvier 1846 et de feue Marie CAVAT, décédée à Veyre-Monton, le 24 août 1841].

Marie Madeleine WINTERER, née à Belfort le 5 novembre 1847, âgée de 23 ans, sans profession, domiciliée à Belfort [fille de feu Marcelin, décédé à Belfort, le 29 octobre 1860 et de feue Madelaine HARNISCH, décédée à Belfort, le 18 septembre 1850].

Marie Madeleine devait décéder à Nouméa peu de temps après son arrivée, le 13 novembre 1873, à 1 h 30 mn du soir, le mari est absent d'après l'acte de décès. Jean Auguste est, lors du décès, magasinier du service local (certainement à la prison).

Les conditions de transport et l'hygiène à bord du bateau, lors du voyage, furent certainement fatales à ces deux enfants et à leur mère.

Douze ans plus tard, concierge comptable de la prison civile, il se remarie à Nouméa le 20 août 1885, à 16 heures, avec Marie Annette WIERTH, veuve de Gilles Laureston RIVIÈRE (décédé à Salazie (Réunion) le 3 septembre 1884), née à Saint-André (Réunion) le 16 novembre 1853 [père Joseph, mère Marie Augustine VINCENT] de ce couple:

- Victor Jean Jacques VIGINET, né à Nouméa le 23 juin 1886, à 8 heures et décédé à Nouméa le 25 juillet 1886, à 13 heures.

À cette époque, le père, Jean Auguste est gardien comp­table de la prison civile.

- Marie Augustine VIGINET, née à Païta (Nouvelle­-Calédonie) qui épousera à Koumac (Nouvelle-Calédonie) le 15 novembre 1906 Antonin Marius DUCROS, exploitant minier, né à Montpellier (Hérault) le 6 septembre 1870 d'où Louis Paul né à Hienghène (Nouvelle-Calédonie), reconnu lors du mariage des parents.

La date du décès de Jean Auguste n'est pas encore connue. Actuellement, à notre connaissance, plus de Viginet en Nouvelle-Calédonie.

A suivre, les recherches continuent sur le Fénelon ... 

Le petit Viginet, n°1, septembre 2003

 

 

 

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 18:24

Quelques ascendants dans le Puy-de-Dôme d’Annet VIGINET « ambassadeur de Saint-Nectaire à Paris »

Annet VIGINET (VIGINEIX), chef de service à l'Assistance publique, est né à Saillant, proche de Saint-Nectaire et même commune, le 26 novembre 1859 et décédé à Saint-Nectaire le 12 août 1946. Son lieu d'habitation, à Paris, lors de son mariage, était 108, rue de Patay.

Il a épousé à Paris (XIIIe), le jeudi 28 mars 1912, à midi, Annette PETIT-IMBERT, née à Dornecy (Nièvre) le 12 avril 1868 [fille de Louis et de Louise BONNOTE, tous les deux décédés].

Un contrat de mariage est passé chez Me DUPONT, notaire à Montmorency (à l'époque Seine-et-Oise, maintenant Val­-d'Oise), le 4 mars 1912.

Les témoins sont : Jules JEANNENEY, 50 ans, sénateur de la Haute-Loire, habitant 14, avenue Élisée-Reclus, Paris; Jean MALLET ; 53 ans, docteur en médecine, habitant 108, rue de Patay, Paris; Jean Marie Julien NOIR, 45 ans, docteur en méde­cine, habitant 9, rue Linné, Paris et Paul BECQUEREL, 32 ans, chargé d'enseignement pratique à la faculté des Sciences, habi­tant 77, avenue des Gobelins, Paris, témoins et non-parents qui ont signé.

Couple sans postérité.

Ascendance partielle

2. Annet VIGINET, cultivateur, propriétaire, né à Saint-Diéry-le-Bas le 29 juin 1836, décédé après 1912, domicilié à Saint-Diéry.

Annet VIGINET à fait rectifier par un jugement du tribunal d'Issoire en date du 21 avril 1880 le patronyme VIGINET de son fils Annet né en 1859 et inscrit VIGINEIX lors de sa naissance.

Mariage 1°/ à Saint-Floret le 27 janvier 1858.

3. Marie DELAIGUE, née à Saint-Floret le 17 septembre 1841, décédée à Saint-Diéry le 11 juillet 1862.

Un enfant connu : Annet.

Mariage 2°/ à Saint-Nectaire le 13 mars 1865 avec Marie DUBOIS (pas d'enfant connu).

4. Jean VIGINET, cultivateur, né à Saillant, Saint-Nectaire le 15 août 1801, décédé Saint-Diéry-Ie-Bas le 28 avril 1870.

Mariage à Saint-Diéry le 30 avril 1828.

5. Antoinette VERNEIRE (VERNEYRE), née Saint-Diéry-le-­Bas le 6 avril 1813.

Enfants connus : Julien, Annet, François et Jeanne.

6. Annet DELAIGUE, cultivateur, domicilié à Chazérat, Saint­-Floret en 1858 et à Saillant, Saint-Nectaire en 1862.

7 Jeanne BERTRAND, cultivatrice, domiciliée à Chazérat, Saint-Floret en 1858 et à Saillant, Saint-Nectaire en 1862.

8. Michel VIGINET, cultivateur, né à Saillant, Saint-Nectaire vers 1756, décédé à Saillant, Saint-Nectaire le 10 octobre 1808.

Mariage à Saint-Diéry-le-Bas ?

9. Élisabeth (Isabelle) FEUILLADE, décédée à Saillant, Saint-­Nectaire le 12 brumaire an X, 3 novembre 1801.

Enfants connus : Guillaume, Madeleine, Catherine, Annet et Jean.

10. Guillaume VERNEYRE.

11. Élisabeth BOUCHERON.

16. Jean VIGINET, décédé avant le 23 novembre 1773.

Mariage à Aydat avant 1750.

17. Marie TEILLOT (THEILLOT), décédée avant le 23 novembre 1773.

Enfants connus : Michelle, Madeleine, Guillaume, Michel et François.

18. François FEUILLADE.

19. Claudine BOUCHY.

Le petit Viginet, n° 0, 2003

Recherches sur la suite de l'ascendance à découvrir ...

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