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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 09:47

Première génération

François VIGINEIX (VIGANEIX. VIGENET... ) décédé avant 1732 époux de Marie GIRARD baptisée avant 1700 et décédée à Aydat le samedi 20 février 1762.

Enfants :

Magdelene (1), Marthe (2), Françoise (3), Jacques dit le Jeune (4).

 

Deuxième génération

1. Magdelene baptisée à Aydat le jeudi 22 janvier 1711 (parrain Jean RODDIER, marraine Magdelene GUITARD).

 

2. Marthe baptisée à Aydat le jeudi 26 avril 1714 (parrain Bertrand VIGENAIX, marraine Jeanne RODIER) et décédée à Aydat le lundi 22 février 1734.

 

3. Françoise baptisée à Aydat le lundi 15 février 1717 (parrain Antoine MAUBER, Saint-Saturnin, marraine Françoise GIRARD) et décédée à Aydat le mardi 21 novembre 1741 qui épouse à Aydat le mardi 22 janvier 1737 Annet CHABOSY, laboureur, baptisé vers 1703 [père Jean, mère Gabrielle POUDEVUE].

 

4. Jacques dit le Jeune, laboureur, baptisé à Aydat le mercredi 13 mars 1720 (parrain Jacques VIGINEIX, marraine Françoise GIRARD) et décédé à Aydat le samedi 14 octobre 1794, 13 vendé­miaire an III, qui épouse à Aydat le jeudi 25 février 1745 Marguerite TIXIER baptisée vers 1716 et décédée à Aydat le mardi 1er novembre 1791 [père Gilbert, mère Françoise BERNARD].

Enfants :

N. (4.1), Marie (4.2), Annet (4.3), Magdeleine (4.4), François (4.5), Nectaire (4.6), Marguerite (4.7), Magdeleine (4.8), François (4.9).

 

Troisième génération

4.1. N. qui épouse de Jacques (Liger) VORY (VAURY).

 

4.2. Marie baptisée à Aydat le jeudi 13janvier 1746 et décédée à Aydat le dimanche 29 décembre 1811 qui épouse à Aydat le vendredi 2 mars 1764 Jean JAFFEUX baptisé vers 1744 et décédé à Aydat le vendredi 14 avril 1769 [père Thomas, mère Marie ESTRADE].

 

4.3. Annet baptisé à Aydat le samedi 23 mars 1748.

 

4.4. Magdeleine baptisée à Aydat le samedi 8 novembre 1749 et décédée avant 1781 qui épouse à Aydat le mardi 18 février 1772 ­Michel CONSTANT baptisé vers 1740 [père Amant, mère Françoise CRABOSSON].

 

4.5. François baptisé à Aydat le samedi 4 mars 1752 et décédé à Aydat le jeudi 16 mars 1815 qui épouse en premières noces avant 1790 Marguerite ESTRADE décédée à Aydat le samedi 10 avril 1802, 20 germinal an X, et qui épouse en secondes noces à Aydat le mardi 10 mai 1808 Marie AUGEIRE baptisée à Aydat le vendredi 20 avril 1787 [père Jean, mère Françoise DROME]. Marie AUGEIRE épousera en secondes noces après 1815 Michel JAMOT.

Premières noces :

Enfants :

Françoise (4.5.1a), Jacques (4.5.2a), Marie (4.5.3a), Marie (4.5.4a), Françoise (4.5.5a).

Secondes noces :

Enfants :

Marie (4.5.6b), Marie (4.5.7b), Jean (4.5.8b), Françoise (4.5.9b).

 

4.6. Nectaire baptisé à Aydat le mercredi 9 juillet 1755.

 

4.7. Marguerite baptisée à Aydat le vendredi 19 mai 1758 qui épouse à Aydat le mardi 14 février 1786 François ARDAILLON.

 

4.8. Magdeleine baptisée à Aydat le samedi 1er décembre 1764 (par­rain Jean JAFFEUX, marraine Magdelene VIGINEIX) et décédée à Aydat le dimanche 18 décembre 1825 qui épouse à Aydat le mardi 9 février 1790 Michel HERAUD [père Gilbert décédé avant le 9 février 1790, mère Françoise BORET décédée avant le 9 février 1790].

 

4.9. François baptisé à Aydat le jeudi 12 janvier 1769 (parrain François VIGINEIX, frère, marraine Gabrielle CONSTANT) et décédé à Aydat le dimanche 14 septembre 1851 qui épouse en premières noces à Aydat le lundi 20 février 1797 Françoise TIXIER baptisée vers 1778 et décédée le 5 décembre 1799, 14 frimaire an VIII, qui épouse en secondes noces à Aydat le dimanche 22 juillet 1804, 3 thermidor an XIII, Catherine BARTHOMEUF baptisée à Aydat le mardi 18 juillet 1780 et décédée à Aydat le dimanche 14 sep­tembre 1806 [père Jean, mère Antoinette FOUILLARAT] et qui épouse en troisièmes noces à Aydat le mercredi 18 janvier 1809 Marguerite BOHAT (BOHET) baptisée à Aydat le lundi 7 jan­vier 1780 [père Jean décédé avant le mercredi 18 janvier 1809, mère Gilberte GIOUX décédée avant le mercredi 18 janvier 1809].

Premières noces :

Enfants :

Anne (4.9.1a), Anne (4.9.2a).

Secondes noces :

Enfant :

Marguerite (4.9.3b).

Troisièmes noces :

Enfants :

Marie (4.9.4c), Marie (4.9.5c).

 

Quatrième génération

4.5.1a. Françoise née à Aydat le mardi 9 février 1790 et décédée à Aydat le dimanche 25 mars 1792.

 

4.5.2a. Jacques né à Aydat le lundi 2 janvier 1792.

 

4.5.3a. Marie née à Aydat le samedi 6 avril 1793 et décédée à Aydat le vendredi 20 septembre 1811.

 

4.5.4a. Marie née à Aydat le vendredi 20 février 1795.

 

4.5.5a. Françoise née à Aydat le lundi 26 mars 1798 et décédée à Aydat le dimanche 10 octobre 1824 qui épouse à Aydat le lundi 15 septembre 1823 Nectaire BOUCHE né à Aydat le mardi 17 février 1795 [père Sébastien, mère Claudine BONNEFOUT].

 

4.5.6b. Marie née à Aydat le jeudi 3 mai 1808 qui épouse à Aydat le jeudi 29 mai 1828 Guillaume ARMANT, cultivateur, né à Aydat le vendredi 23 novembre 1798, 3 frimaire an VII [père Gabriel décédé à Aydat le samedi 21janvier 1804, 30 nivôse an XII, mère Marie BONNAFOUT].

 

4.5.7b. Marie née à Aydat le dimanche 31 décembre 1809.

 

4.5.8b. Jean, propriétaire, né à Aydat le mercredi 1er mai 1811 et décédé à Aydat le lundi 29 mai 1871 qui épouse à Aydat le mardi 12 juin 1849 Marie AUGIERE née à Aydat le mardi 8 août 1821 [père Pierre, mère Marguerite MARTIN].

 

4.5.9b. Françoise née à Aydat le mardi 22 mars 1814.

 

4.9.1a. Anne née à Aydat le mercredi 10 janvier 1798, 21 nivôse an VI, et décédée à Aydat le vendredi 28 septembre 1798, 7 vendé­miaire an VII.

 

4.9.2a. Anne née à Aydat le jeudi 5 décembre 1799, 14 frimaire an VIII, et décédée à Aydat le jeudi 5 décembre 1799, 14 frimaire an VIII.

 

4.9.3b. Marguerite née à Aydat le dimanche 14 septembre 1806 et décédée à Aydat le mercredi 12 novembre 1806.

 

4.9.4c. Marie née à Aydat le mercredi 20 février 1811 et décédée à Aydat le mercredi 10 septembre 1851.

 

4.9.5c. Marie née à Aydat le vendredi 5 novembre 1813.

 

Le petit Viginet, n° spécial descendance (III), 2010

 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 10:00

Le bulletin
Le petit Viginet
recherche tous articles ou documents
concernant les porteurs des patronymes
VIGINEIX, VIGINET...
ou autres écritures
parus
dans la Presse nationale ou régionale
(photocopie ou articles originaux)
ou dans des livres
bien indiquer la source
(titre du journal
ou éventuellement
du supplément
à ce journal).

Prendre contact avec la rédaction à :
lepetitviginet@laposte.net


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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 08:53

 

Estienne VIGENEIX-BRODE, laboureur, Les Granges [parents non cités] qui épouse à Saint-Nectaire le mardi 28 janvier 1698 Benoiste TARDIF, laboureur, Les Granges [parents non cités] (témoin Anthoine VIGENEIX) dont :

1. Estienne VIGENEIX-BRODE, Les Granges, baptisé à Saint-Nectaire le vendredi 14 février 1698 (parrain Jean VIGE­NEIX, Roussat, Saint-Diéry ; marraine Anne TARDIF).

2. Anna VIGENEIX, Les Granges, baptisée à Saint-Nectaire le lundi 15 décembre 1698 (parrain Jehan VIGENEIX, Roussat, Saint-Diéry ; marraine Anne TARDIF).

3. Anna VIGENEIX-BRODE, Les Granges, baptisée à Saint-Nectaire le vendredi 16 juin 1702 (parrain Estienne FEUL­HADE ; marraine Anna JURIE, Les Granges).

4. Gabrielle VIGENEIX-BRODE, Les Granges, baptisée à Saint-Nectaire le vendredi 23 juillet 1706 (parrain François FEUL­HADE ; marraine Gabrielle DANGLARD).

5. Guillaume VIGENEIX, Les Granges, baptisé à Saint-­Nectaire le lundi 15 septembre 1710 (parrain Guillaume VIGE­NEIX ; marraine Françoise ANDRAUD).

6. Claude VIGENEIX-BRODE, Les Granges, baptisée à Saint-Nectaire le dimanche 25 novembre 1714 (parrain Andraud LA VERNE ; marraine Magdeleine GUITTARD).

 

Le petit Viginet, n° spécial Sur quelques familles reconstituées de Saint-Nectaire, Saint-Diéry et Murol, 2010

 

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 18:17

Première génération

Guilhaume VIGENEIX-BRODE (VIGINAIX. VIGINEIX. VIGI­NET...), laboureur, décédé avant le mardi 9 janvier 1703 époux d’Antonia AUSTRELAIGUE décédée à Saint-Nectaire le dimanche 15 février 1682 [parents non cités].

Enfants :

Antoine (1), Guillaume (2).

Deuxième génération

1. Antoine baptisé à Saint-Nectaire (Les Granges) le jeudi 29 avril 1677 (parrain Anthoine VIGENEX, marraine Gabrielle AUSTRELAIGUE, femme de feu Anthoine VANTALOUX) qui épouse à Saint-Nectaire (Saillant) le mardi 9 janvier 1703 Anne GIRARD [père Nectère, mère Jeanne MARTIN]. Anne GIRARD qui épouse en premières noces Bertrand GUITTARD décédé avant le mardi 9 janvier 1703.

Enfants :

Jean (1.1), Jean (1.2), Antoine (1.3), Jeanne (14).

2. Guillaume, laboureur, baptisé à Saint-Nectaire (Les Granges) le vendredi 15 novembre 1680 décédé après 1731 (parrain Guillaume VIGENEIX-REYNAUD, Les Granges, marraine Anne JURIE, Les Granges) qui épouse à Saint-Victor-la-Rivière le jeudi 8 janvier 1705 Anne ROUX baptisée à Saint-Victor-la-Rivière le dimanche 12 décembre 1689 et décédée à Saint-Victor-la-Rivière le samedi 6 jan­vier 1731 [père François, mère Françoise CHANDEZE].

Enfants :

Joseph (2.1), Marie (2.2), Catherine (2.3), Marguerite (2.4), Jean (2.5), N. (2.6).

Troisième génération

1.1. Jean.

1.2. Jean, cabaretier, journalier, décédé à Aydat le mercredi 21 mars 1753 qui épouse à Aydat le lundi 4 mars 1737 Marie TlLLIONE (TILLIOL) [père Jean, mère Marguerite BOUCHE].

Enfants :

Toinette (1.2.1), Françoise (1.2.2), Antoine (1.2.3), Françoise (1.2.4), Françoise (1.2.5), Marie Jeanne (1.2.6), François (1.2.7), Marie (1.2.8), Michelle (1.2.9), Jeanne (1.2.10).

1.3. Antoine.

1.4. Jeanne baptisée à Saint-Nectaire le dimanche 15 février 1705 et décédée avant le mardi 22 novembre 1764 qui épouse à Saint-­Nectaire le jeudi 4 février 1734 Antoine MONTAIGNE baptisé vers 1707 [père Guillaume, mère Jeanne BERTOULE].

2.1. Joseph baptisé à Saint-Victor-la-Rivière le jeudi 17 décembre 1716.

2.2. Marie baptisée à Saint-Victor-la-Rivière le lundi 6 novembre 1719 et décédée à Saint-Victor-la-Rivière le jeudi 6 février 1721.

2.3. Catherine baptisée à Saint-Victor-la-Rivière le mercredi 20 jan­vier 1723.

2.4. Marguerite baptisée à Saint-Victor-la-Rivière le mardi 14 mars 1724.

2.5. Jean baptisé à Saint-Victor-la-Rivière le mercredi 26 juin 1726.

2.6. N. baptisé(e) à Saint-Victor-la-Rivière le samedi 15 janvier 1729 et décédé(e) à Saint-Victor-la-Rivière le samedi 15 janvier 1729.

Quatrième génération

1.2.1. Toinette baptisée à Aydat le samedi 28 juin 1738 (parrain Guillaume TILLIONE, marraine Toinette TILLIONE).

1.2.2. Françoise baptisée à Aydat le mardi 22 mars 1740 (parrain Jean TILLIOL, marraine Françoise TILLIOL).

1.2.3. Antoine baptisé à Aydat le mercredi 28 juin 1741 (parrain Antoine VIGINEIX, parroisse de Salins, marraine Jeanne VIGI­NEIX, Saint-Nectaire).

1.2.4. Françoise baptisée à Aydat le dimanche 3 mars 1743 (parrain Jean TILLIOL, marraine Jeanne COURTIAL).

1.2.5. Françoise baptisée à Aydat le jeudi 20 février 1744 (parrain Annet HERRAUD, marraine Françoise TILIOL).

1.2.6. Marie Jeanne baptisée à Aydat le jeudi 25 mars 1745 (parrain François BARTHAUMEUF, marraine Jeanne de LA SALLE).

1.2.7. François baptisé à Aydat le vendredi 29 avril 1746 (parrain François BOGUE, bourgeois, Aydat, marraine Jeanne BARTO­MEUF) qui épouse en premières noces à Saint-Victor-la-Rivière le mardi 23 novembre 1773 Françoise CISTERNE [père Jean, mère Jeanne DURIF], qui épouse en secondes noces après 1773 Jeanne SUCHEYRE décédée à Saint-Nectaire le 11 août 1804, 23 thermidor an XII et qui épouse en troisièmes noces à Egliseneuve-d'Entraigues le 25 septembre 1806 Marie BAP baptisée à Egliseneuve-d'Entraigues le 16 mai 1757 [père Antoine, mère Marie ARNAUD].

1.2.8. Marie baptisée à Aydat le mercredi 27 novembre 1748 (parrain Pierre BARTHOMEUF, marraine Marie BOHET).

1.2.9. Michelle baptisée à Aydat le samedi 19 décembre 1750 (parrain François MERCIER, marraine Michelle MERCIER) qui épouse Saint-Nectaire le samedi 4 mai 1793 Annet VILLAMAUX, cultivateur, baptisé vers 1736 [père Jean, mère Marguerite VERNEYRE]. Premières noces d'Annet VILLAMAUX à Saint-Nectaire le mardi 16 février 1773 avec Catherine VIGINEIX décédée avant 1793 [parents non cités]. Premières noces Catherine VIGINEIX à Saint-Nectaire le lundi 18 février 1760 avec Antoine THOMAS décédé avant 1773 [parents non cités].

1.2.10. Jeanne baptisée à Aydat le jeudi 2 novembre 1752 (parrain Antoine BROUSSE, marraine Catrine GLANTIER (?)).

Le petit Viginet, n° spécial Descendance, 2010 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 17:50

Acte passé devant Me Ducloux, notaire à Beaune-la-Rolande (Loiret),

le 30 janvier 1843 (Archives départementales, cote 3 E 25268).

 

Pardevant Me Ducloux, notaire à la résidence de Beaune-la-Rolande, sous­signé en présence des témoins ci-après nommés aussi soussignés

ont comparu :

M. Jean Pierre VIRGINET, ouvrier cordonnier, demeurant à Egry,

fils majeur et légitime de M. )ean VIRGINET, terrassier et de Mme Catherine Geneviève Foucher, sa femme, demeurant ensemble à Romainville, commune de Beaune-la-Rolande,

stipulant pour lui et en son nom personnel

d’une première part

Mlle Marie Madeleine Dessienne, domestique chez Mlle Marcille, demeu­rant à Beaune-la-Rolande,

fille majeure et légitime de M. Etienne Dessienne, décédé à Bromeilles, le huit août mil huit cent dix huit et de Mme Marie Madeleine Devillier,

stipulant pour elle et en son nom personnel

d’une seconde part

M. Jean VIRGINET, père et Mme Catherine Geneviève Foucher, sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Romainville, commune de Beaune, stipulant à cause de la constitution dotale qu'ils vont faire ci-après au futur époux leur fils

d’une troisième part

et M. Mathurin Saillan, vigneron et Mme Marie Madeleine Devillier, sa femme, demeurant ensemble à Gironville,

stipulant à cause de la constitution dotale qu'ils vont faire ci-après à la future épouse leur belle-fille et fille (Mme Saillan autorisée de son mari)

d’une quatrième et dernière part

Lesquels dans la vue du mariage de M. Jean Pierre VIRGINET avec Mlle Dessienne et dont la célébration aura lieu à la mairie de Beaune ce jourd'hui même, en ont arrêté les clauses et conditions civiles, de la manière suivante :

Art. 1er. Les futurs époux seront soumis au régime de la communauté, tel qu'il est établi par le code civil, sous les modifications ci-après exprimées.

Art. 2e. Le futur époux apporte en mariage et se constitue personnellement en dot, outre les habits et linge, à son usage personnel, la somme de cinq cents francs tant en argent comptant, qu'en effets mobiliers, outils et créances, le tout lui provenant de ses gains et économies

duquel apport il a donné connaissance à la future épouse qui le reconnaît.

Art. 3e. En considération du mariage projeté, M. et Mme VIRGINET, père et mère, donnent et constituent en dot au futur époux, leur fils, qui accepte et les en remercie.

1° Dix sept ares deux centiares de terre situés à Renouard, commune d'Egry, tenant d'un long à Etienne Jardin à cause de sa femme, d'autre long à Jean Beaudoin, d'un bout à Laurent Connoy et d'autre bout à plusieurs.

Ainsi au surplus que cet immeuble se poursuit comporte et étend, pour par le futur époux en avoir la pleine propriété et jouissance à partir du mariage.

Les parties déclarent que le revenu brut de cet immeuble est de sept francs. M. et Mme VIRGINET sont propriétaires de l'immeuble par eux donné, comme l'ayant acheté pendant leur communauté.

2° Et la somme de deux cents francs en la valeur d'un lit composé d'une cou­chette en bois, une paillasse, un lit de plumes, un traversin et un oreiller en plumes, de sept draps, deux nappes, quatre essuie-mains et une armoire, et de quarante deux francs cinquante centimes en deniers comptant.

Laquelle dot mobilière que M. et Mme VIRGINET ont présentement livrée   au futur époux leur fils qui le reconnaît

         dont quittanœ

Art. 4e. La future épouse apporte en mariage et se constitue personnelle­ment en dot, outre ses habits, linge et hardes, 1° la somme de deux cents francs en créances provenant de ses économies, 2° un hectare quatorze ares quatre vingt dix centiares de terre et vigne en plusieurs pièces situées commune de Gironville et Bromeille, provenant partie de la succession de son père et partie d'acquisition faites avec ses gains et épargnes.

Le tout grevé de quatre vingt dix francs dus par elle à divers.

3° Et ses droits non encore liquidés dans la succession de son père dont elle est héritière pour moitié.

Duquel apport la future épouse a donné connaissance au futur époux qui le reconnaît et consent à en demeurer chargé par le seul fait de la célébration du mariage.

Art. 5e. En considération du mariage Mme Saillan autorisée de son mari donne et constitue en dot à la future épouse sa fille qui accepte, pour le remploi jusqu'à dans la concession de ses droits mobiliers dans la succession de son père de la somme de trente six francs en la valeur de quatre draps, six serviettes et deux nappes.

Lesquels effets M. et Mme Saillan ont livrés dès avant ce jour aux futurs époux qui le reconnaissent

         dont quittance

Art. 6e. Les futurs époux déclarent mettre en communauté et ameublir leurs apports meubles et immeubles ci-dessus constatés, ensemble les dots mobilières et immobilières à eux constituées par pour le tout ne former qu'une masse commune.

A l'égard des successions, donations et legs qui pourront leur échoir tant en meubles qu'en immeubles les futurs époux se les réservent propres pour eux et les leurs, et comme tels ils sont exclus de la communauté.

Art. 7e. Le survivant des futurs époux aura et prendra à titre de préciput et hors sur les biens de la communauté, les habits, linges, hardes et bijoux à son usage personnel, le principal lit garni, et le meilleur meuble vide à son choix, si c'est le futur il prendra en outre ses outils.

Art. 8e. La future épouse en renonçant à la communauté, reprendra tous les biens apportés par elle en mariage, ceux à elle constitués en dot, ensemble tous ceux qui lui seront échus pendant le mariage par successions, donations, legs ou autrement; même le préciput stipulé sous l'article 7e - toutes ces reprises seront faites franches et quittes de toutes dettes et hypothèques de la communauté lors même que le futur se serait obligé ou aurait été condamné à leur paiement, auquel cas elle sera indéterminée et garantie par le futur époux et sur ses biens.

Art. 9e. En considération du mariage, les futurs époux se font par ces pré­sentes donation au profit du survivant, ce qui est accepté respectivement pour le survivant, de l'usufruit de tous les biens meubles et immeubles qui compose­ront la succession du premier mourant au jour de son décès, en quelques lieux et endroits qu'ils soient dus situés et quelle que soit leur importance. Le survi­vant jouira de ces biens, pendant sa vie, à compter du jour du décès du premier mourant, sans être tenu de donner caution ni de faire emploi ; mais à la charge de faire faire bon et fidèle inventaire.

En cas d'existence d'enfants la présente donation sera réduite à moitié en usufruit conformément à la loi ; en cas d'existence d'ascendants elle compren­dra l'usufruit de la portion qui leur est réservée par la loi.

La masse des biens sur laquelle seront calculés les droits du donataire com­prendra notamment la valeur des biens dont il aura été disposé à titre gratuit.

Telles sont les conventions des parties arrêtées en présence de leurs parents ci-après nommés, savoir :

du côté du futur, Louis Jacques VIRGINET, son frère, cordonnier à Beaune, Désiré VIRGINET, son frère, vigneron à Beaune, Martin Barnault, vigneron à Auxy, parrain, Nicolas Foucher, vigneron à Beaune, cousin, Pierre Soudanne, vigneron à Beaune, cousin, Paul Bourgeois, vigneron à Beaune, cousin, Bouvet, beau-frère (Jean)

et du côté de la future, Etienne Dessienne, cultivateur à Bromeille, son frère, Mathurin Saillan, cultivateur à Gironville, beau-frère, Simon Berthier, cultivateur à Bromeille, parrain et Germain Roux, cultivateur à Bromeille, ami, Alexandre Boulaie, oncle.

Dont acte fait et passé à Beaune-la-Rolande en la demeure de M. et Mme VIRGINET, père et mère.

L'an mil huit cent quarante trois le trente janvier neuf heures du matin, en présence de M. Etienne Jules Depallier, ancien huissier, demeurant à Beaune-­la-Rolande et de M. Pierre Simon Jacquet, menuisier, demeurant aussi à Beaune-la-Rolande, témoins instrumentaires requis conformément à la loi qui ont signé avec le futur époux, Louis Jacques VIRGINET, Désiré VIRGINET, Barnault, Nicolas Foucher, Bouvet, Mathurin Saillan, Berthier et le notaire à l'égard de la future, de ses père et mère, des père et mère du futur et des autres parents et amis, ils ont déclaré ne savoir signer sur la demande du notaire, le tout après lecture faite.

 

Le petit Viginet, n°31, novembre 2009

 

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 17:15

Acte passé devant Me Désiré Buchet, notaire à Beaune-la-Rolande (Loiret),

le 14 novembre 1839 (Archives départementales, cote 3 E 25260).

 

Pardevant Me Désiré Buchet, notaire à Beaune-la-Rolande, arrondissement de Pithiviers, département du Loiret, soussigné.

Ont comparu

Sieur Jean Bouvet, vigneron, demeurant à Marcilly, commune de Beaune, fils majeur de près de vingt huit ans, du sieur Jean Bouvet, vigneron et de dame Françoise Roger, sa femme, demeurant au même lieu,

stipulant aux présentes pour lui et en son nom

d'une part

Demoiselle Louise Geneviève VIGINÉ, sans profession, fille majeure de vingt cinq ans, du sieur Jean VIGINÉ, vigneron, et de dame Geneviève Foucher, sa femme, avec lesquels elle demeure à Romainville, commune de Beaune,

         stipulant aux présentes pour elle et en son nom

         d'autre part

Et les sieur et dame Bouvet et sieur et dame VIGINÉ,

 stipulant à cause de la dot qu'ils vont ci-après constituer à leurs enfants sus-nommés         

                                                                                        encore d'autre part

Lesquels dans la vue du mariage projeté entre le sieur Bouvet fils et la demoi­selle VIGINÉ et dont la célébration doit avoir lieu incessamment en ont arrêté les conventions civiles de la manière suivante.

Art. 1er. Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens meubles et immeubles conformément aux dispositions du code civil titre de la commu­nauté légale sauf les modifications ci-après exprimées.

Art. 2. Nonobstant cette communauté ils ne seront pas tenus des dettes l'un de l'autre antérieurs à la célébration du mariage ni de celler dans leurs succes­sions mobilières qui pourront leur venir, seront chargées s'il en existe et elles seront acquittées par celui qui en sera l'auteur et la communauté n'en sera pas tenue.

        Art. 3. En considération du mariage le sieur et dame Bouvet donnent et constituent en dot par chacun moitié au futur époux, leur fils, qui l'accepte : 1° la somme de trois cents francs en argent qu'ils s'obligent de payer au dit futur époux le lendemain du mariage qui vaudra quittance sans qu'il soit besoin d'en donner d'autre, 2° onze ares vingt deux centiares (vingt deux perches) de terre aux Grinonières, terroir de Juranville, donnant d'un long à M. Reynaud, d'autre long à Hilaire Millou, d'un bout au chemin des Grinonières à Longeon et d'autre bout à plusieurs, 3° six ares trente huit centiares (douze perches envi­ron) de vigne, dans la Maison de Lougeon, même terroir, tenant d'un long à M. Popelin, d'autre long à Etienne Mignet, d'un bout sur une pièce des donateurs et d'autre bout à Toussaint Lamone, 4° la même quantité de vigne aux Varamers, même terroir, tenant d'un long à Etienne Bouvet, d'autre long à la veuve Barreau, d'un bout au chemin de Beaune et d'autre bout à M. Sureau.

Les deux premières pièces sont de conquêt provenant des femmes Tartinville et Moret, et la troisième et en propres aux Bouvet.

Ainsi que les biens se poursuivent et comportent sans réserve et garanties de mesure. Et par le futur époux en faire et disposer en propriété et jouissance à compter d'aujourd'hui. Le revenu annuel de ces biens y compris les impôts de la somme de cinq francs par an.

Art. 4. Le sieur et dame VIGINÉ ont donné et constitué en dot par chacun moitié à la future épouse leur fille qui l'accepte la somme de quatre cents francs savoir : cent francs en argent que les sieur et dame VIGINÉ s'obligent de payer à leur fille le lendemain du mariage qui vaudra quittance sans qu'il soit besoin d'en donner d'autre, et trois cents francs en la valeur de : 1° sept ares soixante cinq centiares (quinze perches) de terre, situés à la fontaine Saint-Pipe, terroir de Barville, tenant d'un long à la mineure Pegny, d'autre long aux héritiers Penot, d'un bout à la prairie de Renoir et d'autre bout à plusieurs, 2° onze ares vingt deux centiares (vingt deux perches) de terre aux Poiriers, même terroir, tenant d'un long à M. Coupy, d'autre long aux représentants Millet, d'un bout au chemin de Saint-Pipe et d'autre bout au cours d'eau, 3° et dix ares vingt cen­tiares (vingt perches) de terre au Gourin, terroir de Beaune, tenant d'un long à M. Popelin, d'autre long à Paul Bourgeois, d'un bout à M. Gomis, et d'autre bout au chemin Chaussée. Les deux premières pièces ont été acquises par le sieur et dame VIGINÉ, et la dernière en propre de la femme VIGlNÉ.

Pour la future épouse en faire ou jouir en propriété et jouissance à compter d'aujourd'hui.

Le revenu des biens ci-dessus est y compris les impôts de la somme de dix francs.

Art. 5. Les dots mobilière et immobilière des futurs époux entreront en com­munauté sans réserve, ci-dessus les dits futurs époux consentent l'ameublisse­ment du dit immeuble, à l'égard des successions et avantages mobiliers qui pour­ront advenir aux futurs époux pendant le mariage ils leurs demeureront propres.

Art. 6. Le survivant des futurs époux aura à reprendre à titre de préciput conventionnel, avant partage des biens meubles et immeubles de la communauté, un meuble vide à son choix et des habits, linges, hardes et bijoux à son usage.

Art. 7. La future épouse aura la faculté en renonçant à la communauté lors­qu'elle sera dissoute de reprendre sa dot mobilière et immobilière et son linge qui pendant leur mariage lui sera libre ou biens meubles, immeubles à tous titres, le tout pour laquelle ci-dessus est charges de la communauté quand bien même elle se serait obligée à les acquitter.

Art. 8. En considération du mariage les futurs époux se sont par les pré­sentes fait donation entre vifs réciproque, irrévocable au survivant d'eux ce qu'ils acceptent réciproquement et pour le survivant, de tous les biens meubles et immeubles qui composent la succession du premier mourant au jour du décès en quelque lieu qu'il soit et situé et à quelque somme qu'il puisse sans détour et sans aucune réserve. Pour que le survivant puisse jouir pendant sa vie et jusqu'à son décès à compter du jour du décès du premier mourant, mais en usufruit seu­lement, sans être tenu de fournir caution ni en faire emploi des valeurs mobi­lières mais à la charge de faire faire bon et fidèle inventaire.

Dans le cas ou au jour du décès du premier mourant il existerait des enfants né ou à naître du mariage, la donation ci-dessus serait réduite à l'usufruit de tous les biens immeubles qui à cette époque se trouveront être le conquêt de la communauté.

C'est ainsi que le tout a été convenu et arrêté ensuite en la présence et de l'agrément à savoir: du côté du futur époux, du sieur Jean François Roger, demeurant à Marcilly, son oncle, des sieurs Pierre Barreau, demeurant à Beaune et Michel Hureau, de Lougeon, ses oncles à cause de leurs femmes et sieur Jean Bourgeois, demeurant à Marcilly, son parrain à cause de sa femme.

Et du côté de la future épouse, du sieur Louis Jacques VIGINÉ, cordonnier, de Reine Félicité Duchesne, la femme de son frère et belle-sœur, du sieur Antoine Désiré VIGINÉ, son frère, de demoiselle Julie Désirée VIGINÉ, sa sœur  ; du sieur Nicolas Foucher, demeurant à Romainville, son oncle ; du sieur Germain Counoy, aussi son parrain.

Dont acte, fait et passé à Romainville, commune de Beaune en la résidence du sieur et dame VIGINÉ, l'an mil huit cent trente neuf le quatre novembre.

En présence des sieurs Etienne Sébastien Auguste Jarry, cafetier et Louis Maximilien Rapin, huissier, tous deux demeurant à Beaune.

Témoins qui ont signé avec le futur, sa mère, la mère de la future, les parents et le notaire, excepté néanmoins le père du futur, celui de la future, les sieurs Foucher, Barreau, Bourgeois et Hureau qui ont déclaré ne savoir lire ni signer de œ interpellé lecture faite.

 

Le petit Viginet, n°31, novembre 2009

 

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 10:35

 

Acte passé devant Me Désiré Buchet, notaire à Beaune-la-Rolande (Loiret), le 14 octobre 1839 (Archives départementales, cote 3 E 25260).

Pardevant Me Désiré Buchet, notaire à Beaune-la-Rolande, chef-lieu de can­ton, arrondissement de Pithiviers, département du Loiret, soussigné.

Ont comparu :

Sieur Louis Jacques VIGINÉ, ouvrier cordonnier, demeurant à Beaune-la-­Rolande, fils majeur du sieur Jean VIGINÉ, vigneron et de dame Geneviève Foucher, sa femme, demeurant à Romainville.

Et demoiselle Reine Félicité Duchesne, sans profession, majeure de vingt quatre ans passés, fille de défunt sieur Jean Charles Duchesne et de dame Angélique Moreau, sa femme ; demeurant à Beaune.

         Le dit sieur VIGINÉ, fils, stipulant pour lui et en son nom   

d'une part

Et la dite demoiselle Duchesne, stipulant aussi pour elle et en son nom

d'autre part

Et encore les dits sieur et dame VIGINÉ, père et mère, stipulant aussi aux présentes à cause de la dot qu'ils vont constituer ci-après à leur fils encore

d'autre part

Lesquels dans la vue du mariage projeté entre le dit sieur VIGINÉ et la dite demoiselle Duchesne en ont arrêté les clauses et conditions civiles de la manière suivante.

Art. 1er. Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens meubles et immeubles conformément aux dispositions du code civil, titre de la commu­nauté légale, sauf les modifications ci-après.

Art. 2. Les dettes et hypothèques qui auraient pu être créées antérieurement au mariage, seront à la charge personnelle de celui des futurs époux qui en sera l'auteur et la communauté n'en sera pas tenue.

Art. 3. Les sieur et dame VIGINÉ, père et mère, donnent et constituent en dot par chaque moitié au futur époux leur fils, qui l'accepte, 1° la somme de cent quatre vingt quatre francs en la valeur de différents effets mobiliers et de ménage que le futur époux reconnaît avoir reçus de ses père et mère, et avoir en sa possession, ci 184 F.

2° Et la somme de deux cent dix sept francs en la valeur de 1° dix sept ares deux centiares ou trente trois perches un tiers de terre situés à Chaumont, ter­roir de Barville, tenant d'un long à la mineure Peguy, d'autre long à François Bourgeois, d'un bout à M. Mareille et d'autre à plusieurs. 2° Et cinq ares dix centiares ou dix perches de vigne situés aux Glasières, terroir de Beaune, tenant d'un long à M. Peynaud, d'autre à plusieurs, d'un bout au chemin de Batilly à Egry et d'autre à Pierre Soudanne, ci 217 F.

État de la dot quatre cent un francs, ci 401 F.

Ainsi que ces deux pièces et héritages se poursuivent et comportent sans réserve. Pour, par le futur époux en faire et disposer en propriété et jouissance à partir d'aujourd'hui.

La première pièce a été acquise par les dits sieur et dame VIGINÉ du sieur Martin Chesnoy de Cosignon, commune de Saint-Loup, par acte devant Me Jacquemart, notaire à Beaune en mil huit cent vingt sept. Et la seconde appartient en propre à la femme VIGINÉ comme héritière de Nicolas Foucher, son père, le tout ainsi déclaré.

Ces deux pièces sont d'un revenu annuel brut de neuf francs.

Art. 4. La future épouse déclare apporter en mariage et se constitue per­sonnellement en dot la somme de quatre cents francs, qu'elle a en sa possession tant en argent qu'en valeur de différents effets mobiliers et des habits, linge et hardes à son usage, le tout lui provenant de ses gains et épargnes.

Art. 5. Le futur époux déclare avoir pris connaissance de l'apport de la future épouse et consent d'en demeurer chargé envers elle par le seul fait du mariage.

Art. 6. Les dot et apport ci-dessus même les immeubles compris en la dot du futur époux entreront en communauté sans réserve, à cet effet ce dernier en consent l'ameublissement. A l'égard cependant de tout ce qui pourra venir aux futurs époux pendant le mariage en meubles et immeubles à tous titres il leur demeurera propre de convention expresse.

Art. 7. Le survivant des futurs époux aura et prendra à titre de préciput conventionnel et avant partage des biens meubles de la communauté un lit com­plet, un meuble vide à son choix et tous les habits, linge et hardes à son usage.

Art. 8. En considération du mariage projeté le futur époux fait donation à la future épouse qui l'accepte de la somme de deux cents francs ; pour, par la future épouse en cas de survie en jouir en pleine et libre propriété à partir du jour du décès du dit futur époux.

Art. 9. La future épouse aura le droit en renonçant à la communauté lors­qu'elle sera dissoute de reprendre son apport ci-dessus, son préciput ci-devant stipulé, plus la donation à elle ci-devant faite, ainsi que tout ce qui pendant le mariage lui sera venu et échu en biens meubles et immeubles à tous titres ; le tout franc et quitte des dettes de la dite communauté encore bien qu'elle s'y serait obligée ou aurait été condamnée à les acquitter.

Art. 10. Plus, toujours en considération dudit mariage, les futurs époux se font par ces présentes, donation entre vifs, réciproque et irrévocable, ce qu'ils acceptent pour le survivant, de l'usufruit de tous les biens meubles et immeubles qui composeront la succession du premier mourant, à quelque somme qu'il puis­sent s'élever et en quelques lieux et endroits qu'ils soient dus et situés ; pour, par le dit survivant en jouir pendant sa vie, sans être tenu de fournir caution mais à la charge de faire faire bon et fidèle inventaire.

Dans le cas où il existerait des enfants nés ou à naître du dit mariage il est bien entendu que cette donation subira réduction de moitié.

C'est ainsi que le tout a été convenu et arrêté entre les futurs époux en pré­sence et de l'agrément savoir :

Du côté du futur.

1° De ses père et mère susnommés ; 2° du sieur Jean Pierre VIGINÉ, céli­bataire, demeurant au dit Romainville, son frère ; 3° du sieur Désiré VIGINÉ, vigneron, au même lieu, son frère également ; 4° de demoiselle Louise VIGINÉ, sa sœur ; 5° de demoiselle Julie VIGINÉ, aussi sa sœur ; 6° du sieur Nicolas Foucher, vigneron au même lieu de Romainville ; 7° et du sieur Pierre Soudanne, aussi vigneron, au dit lieu, son parrain.

Et du côté de la future.

1° De M. Jean Étienne Duchesne, charretier à Beaune, son frère ; 2° du sieur Louis Eugène Duchesne, charcutier en ce moment à Beaune, aussi son frère ; 3° de Angélique Thérèse Duchesne, sa sœur ; 4° de Marie Adèle Duchesne, aussi sa sœur ; 5° de M. Nicolas Delavanne, propriétaire et notaire à Lorcy ; 6° et de M. Charles Genest, arpenteur et géomètre à Beaune, son parrain.

Dont acte.

Fait et passé à Beaune-la-Rolande en la demeure de M. Jean Étienne Duchesne, frère de la future épouse, l'an mil huit cent trente neuf le quatorze octobre, à neuf heures du matin.

En présence des sieurs Étienne Eustache Depellier, perruquier et Pierre Simon Jacquet, menuisier, tous deux témoins requis, demeurant l'un et l'autre à Beaune.

Et ont les dits témoins avec les futurs époux, la mère du futur, les sieurs Jean Pierre et Désiré VIGINÉ, le sieur Soudanne, le sieur Jean Étienne Duchesne, les demoiselles Angélique Thérèse et Marie Adèle Duchesne, M. Delavanne, M. Genest et le notaire à l'égard du père du futur et des autres parents et amis ils ont déclaré ne savoir écrire ni signer de ce interpellés par le dit notaire après lec­ture faite conformément à la loi.

 

Le petit Viginet, n°31, novembre 2009 

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:29

 

Première génération

Jean VIGINEIX (VIGANEIX, VIGENEIX... ) époux de Catherine BASSYN.

Enfant :

François dit le Jeune (1).

 

Deuxième génération

François dit le Jeune, laboureur, baptisé vers 1653 et décédé à Aydat le dimanche 2 décembre 1725 qui épouse à Aydat le mer­credi 1er février 1679 Magdeleine GUITTARD baptisée vers 1645 et décédée à Aydat le dimanche 1er novembre 1733 [père Jean, mère Anne ANDANSON].

Enfants :

Jacques (1.1), Simonne (1.2), François (1.3), Bertrand (1.4), Marthe (1.5), Marguerite (1.6).

 

Troisième génération

1.1. Jacques qui épouse à Aydat le dimanche 3 mars 1726 Anne MAZEIX [père Joseph, mère Marie TIXIER].

Enfants :

Joseph (1.1.1), Marie (1.1.2).

1.2. Simonne baptisée à Aydat le dimanche 27 août 1684 (parrain Pierre GUITTARD, Rouillas Bas, Aydat, marraine Simonne JOUA­NEN, femme de François VIGANEIX).

1.3. François baptisé à Aydat le samedi 26 avril 1687 (parrain François VIGANEIX, marraine Catherine GUYTARD).

1.4. Bertrand, laboureur, baptisé vers 1688 et décédé à Aydat le dimanche 11 août 1743 qui épouse avant 1722 Marie MAZEIX baptisée vers 1700 et décédée à Aydat le mercredi 4 février 1750.

Enfants :

Magdeleine (1.4.1), Anne (1.4.2), Marie (1.4.3), Magdeleine (1.4.4), Marthe (1.4.5), Françoise (1.4.6), Françoise (1.4.7).

1.5. Marthe baptisée à Aydat le samedi 30 octobre 1688 (parrain Antoine GUYTARD, marraine Catherine VIGANEIX).

1.6. Marguerite baptisée à Aydat le lundi 18 février 1692.

 

Quatrième génération

1.1.1. Joseph baptisé à Aydat le lundi 5 avril 1728 (parrain Joseph MAZEIX, marraine Simone VIGENEIX).

1.1.2. Marie baptisée à Aydat le samedi 14 avril 1731 (parrain Bertrand VIGENEIX, marraine Marie MAZEIX) et décédée à Aydat le jeudi 2 juillet 1731.

1.4.1. Magdeleine baptisée à Aydat le mercredi 25 mars 1722 (par­rain Joseph MAZEIX, marraine Magdeleine GUITTARD, Le Ponteix) qui épouse en premières noces à Aydat le mardi 7 février 1736 Gilbert TACHON baptisé vers 1708 et décédé à Aydat le samedi 23 janvier 1740 [père Jean, mère N.] et qui épouse en secondes noces à Aydat le mardi 5 février 1743 Antoine GAUTHIER.

1.4.2. Anne baptisée à Aydat le lundi 8 novembre 1723 (parrain Jacques TIXIER, marraine Marie GIRARD).

1.4.3. Marie baptisée à Aydat le mercredi 30 janvier 1726 (parrain Antoine GUYTARD, marraine Catherine VIGANEIX).

1.4.4. Magdeleine baptisée à Aydat le samedi 15 mai 1728 (parrain Benoît RIBBES, lieutenant au baillage de Neschers, marraine Magdelaine VIGENEIX) et décédée à Aydat le jeudi 23 sep­tembre 1728.

1.4.5. Marthe baptisée à Aydat le dimanche 6 août 1730 (parrain Saturnin MARCHANT, Saint-Saturnin, marraine Marthe VIGENEIX, Le Ponteix).

1.4.6. Francoise baptisée à Aydat le mercredi 4 mars 1733 (parrain Nectaire VAURY, marraine Françoise CHOUVER) et décédée à Aydat le jeudi 5 mars 1733.

1.4.7. Françoise baptisée à Aydat le lundi 4 février 1737 (parrain Nectaire VAURY, marraine Françoise VIGENEIX).

Le petit Viginet, n° spécial Descendance (III), 2010

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 07:00

Quittance entre
Germain VIGINEIX et Antoine Feuillade

Acte passé chez Me Michel Mallet, notaire à Champeix (Puy-de­-Dôme), le 8 juin 1857 (archives départementales n° 18021).


         Pardevant Me Michel Mallet, notaire à la résidence de Champeix, chef-lieu de canton, arrondissement d'Issoire, département du Puy­de-Dôme, et son collègue, soussignés,

a comparu

M. Germain VIGINEIX, propriétaire et cultivateur, demeurant aux Arnats, commune de Saint-Nectaire.

Lequel donne, par ces présentes, quittance

à M. Antoine Feuillade, époux de Marie VIGINEIX, proprié­taire et cultivateur, demeurant à Saillant, commune de Saint­Nectaire, présent et acceptant.

De la somme de cent francs (illisible) venir à compte de celle de trois cent cinquante francs, montant de la somme due par Mme Feuillade à M. VIGINEIX, suivant acte de donation passé devant Me Mallet, notaire, le dix février mil huit cent quarante six, enregistré.

Dont acte.

Fait et passé à Saint-Nectaire, dans la maison de M. Gilbert Mailland, adjoint.

L'an mil huit cent cinquante sept, le huit juin.

Les comparants ont déclaré ne savoir signer de ce enquis par Me Mallet, qui a signé avec son collègue après lecture.

Le petit Viginet, n°30, juin 2009.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 08:09

Achat d'une terre à Saint-Nectaire
par Antoine VIGINEIX en 1857


Acte passé chez Me Michel Mallet, notaire à Champeix (Puy-de-­Dôme), le 29 novembre 1857 (archives départementales n° 18474).

Pardevant Me Michel Mallet, notaire à la résidence de Champeix, chef-lieu de canton, arrondissement d'Issoire, département du Puy-­de-Dôme et son collègue, soussignés,

ont comparu

M. Victor Bonnefont,

M. Gilbert Poutigayot,

M. Antoine Audraud et Mme Marie Poutigayot, son épouse qu'il autorise,

          tous propriétaires et cultivateur, demeurant à Neschers,

et Mme Louise Buffaud, veuve de M. Pierre Bonnefont, proprié­taire et cultivateur, demeurant à Champeix.

Agissant conjointement et solidairement entre eux, renonçant au bénéfice de division.

Lesquels vendent, par ces présentes, avec toutes les garanties de fait et de droit.

A M. Antoine VIGINEIX, époux d'Anne Brun, propriétaire et cultivateur, demeurant à Saint-Nectaire, présent et acceptant.

Une terre située dans les dépendances de la commune de Saint-­Nectaire, au terroir de La Rochette, contenant environ six ares, joi­gnant au levant, la terre de Michel Vaury ; au midi, celle de VIGl­NEIX, acquéreur, et au couchant et au nord, la voie commune.

Telle au surplus qu'elle se limite et se comporte, avec ses aisances et ses dépendances, plus amples et meilleurs confïns, sans garantie de la contenance ci-dessus fixée dans le plus ou le moins, reconnu au profit de la partie de l'acquéreur quelle que soit cette différence.

L'immeuble, présentement vendu, dépendait de la communauté qui a existé entre défunt Pierre Bonnefont et Louise Buffaud compa­rante en conséquence la moitié appartient à sa veuve et l'autre moitié à Victor Bonnefond et à M. Gilbert Poutigayot et Mme Andraud comme héritiers du sieur Bonnefont, leur frère et oncle, le tout ainsi qu’il est établi dans un acte passé devant Me Mallet, notaire, le vingt sept septembre mil huit cent cinquante sept, enregistré.

Pierre Bonnefont avait acquis cette terre de Léger Delaigue, pro­priétaire demeurant à Farges, commune de Saint-Nectaire, moyen­nant une rente annuelle de neuf francs cinquante centimes, payable le quinze mai de chaque année, suivant contrat passé devant Me Mallet, notaire soussigné, le cinq mai mil huit cent quarante six, enregistré.

L'acquéreur devenu propriétaire en disposera comme de chose lui appartenant en toute propriété et jouissance dès ce jour.

La présente vente est faite aux charges, clauses et conditions sui­vantes, que l'acquéreur s'oblige à exécuter, savoir :

1° De prendre l'immeuble vendu dans l'état où il se trouve actuellement.

2° De supporter les servitudes passives dont il est grêvé, devant profiter de celles actives qui y sont attachées.

3° D'acquitter les contributions dont il est imposé dès ce jour.

4° De payer les frais des présentes.

Et en outre cette vente est consentie moyennant la somme de deux cent trente francs de prix principal.

Et à ces présentes est intervenu M. Jean Bellonte, propriétaire, époux de Marie Delaigue, fille et donataire des biens de son père M. Léger Delaigue, propriétaire et cultivateur, demeurant à Farges, commune de Saint-Nectaire, créancière de la vente ci-dessus.

Lequel reconnaît avoir présentement reçu en espèces d'argent ayant cours, comptées et délivrées à la vue des notaires.

De M. VIGINEIX, acquéreur.

La somme de deux cent trente francs pour le prix de la présente vente et composée : 1° de la somme de cent quatre vingt dix francs pour le capital de la rente de neuf francs et cinquante centimes, éta­blie par le contrat du cinq mai mil huit cent quarante six ci-dessus relaté, ci 190,00 F.

2° De celle de quatorze francs vingt cinq centimes pour arré­rages encourus de cette rente, ci 14,25 F.

3° Et de celle de vingt cinq francs soixante quinze centimes pour les frais du dit acte de contrat de rente y compris ceux de la grosse et de la transcription qui a eu lieu au bureau des hypothèques d'Issoire, le trente septembre mil huit cent cinquante sept, le total égal devient, ci 230,00 F.

De laquelle somme de deux cent trente francs ainsi reçu, il consent quittance au dit sieur VlGINEIX à ses droits résultant de l'acte du cinq mai, et notamment à l'effet de l'inscription prise d'office au bureau des hypothèques d'Issoire, le trente septembre mil huit cent cinquante sept, vol. 397, n° 359.

Comme il est dit ci-dessus, M. Bellonte touche le rembourse­ment de la dite rente, comme époux de Marie Delaigue, donataire de Léger Delaigue, son père, par acte conforme.

L'acquéreur fera transcrire sous (illisible) si bon lui semble, les formalités passives pour parvenir à la purge des hypothèques légales levant à ses frais dépendant l'accomplissement des formalités et s'il y a ou survient des inscriptions, des vendeurs ne sont tenus d'en supporter la mainlevée et de garantir l'acquéreur de toutes recherches à ce sujet.

Dont acte.

Fait et passé à Champeix, en cette étude.

L'an mil huit cent cinquante sept le vingt neuf novembre.

Les sieurs Bonnefont, Poutigayot et la veuve Bonnefont et VlGI­NEIX ont déclaré ne savoir signer de ce enquis, les sieurs Andraud et Bellonte ont signé avec les notaires après lecture.

Le petit Viginet, n°30, juin 2009

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